@Christian Labrune
C’est
bien Christian Labrune, en fait, vous avez complètement reconnu que
la seule « légitimité » d’Israël est de nature coloniale
et colonialiste. S’il n’y a jamais eu le moindre mandat anglais en
Palestine, mais uniquement un de britannique, tous les actes ayant
mené à la création d’Israël, que ce soit la mise en place d’une
immigration juive de masse menant à la présence d’une population
juive importante, mais non indigène, la mise en place d’instances
dirigeantes juives, le soutien à leurs revendications
d’indépendance, tout est le fait de la politique coloniale de
l’occupant britannique. Il n’y a donc aucune autre légitimité que
le droit de l’occupant derrière la présence d’une communauté juive
sioniste en Palestine, occupant décidant du sort des populations
indigènes sans se préoccuper de leur volonté, comme le feraient
par la suite les populations non-indigènes qui allaient prendre la
suite. Comme en Afrique Noire et du Nord, en Indochine, un peu
partout en Amérique, comme en Europe dans les territoires occupés
par les Allemands durant la seconde guerre mondiale. Une attitude qui
serait reprise par une assemblée raciste, celle de l’ONU à ses
origines, un club blanc et colonialiste. Et comme allait le faire la
communauté immigrée, et non indigène et donc non légitime, que
ces occupants colonialistes avaient mise en place. Tout cela, c’est
le résultat d’une idéologie raciste, opposée aux droits humains,
considérant les peuples non blancs comme une quantitée négligeable.
Parler de droit international en l’occurence est une plaisanterie. Il
s’agissait juste de celui de la race des Seigneurs. Rappelons que
c’était la même ONU qui prétendait légitimer les mandats
coloniaux en Afrique, ainsi celui de l’Afrique du Sud raciste (grand
ami d’Israël) sur la Namibie.
Dans
ces conditions, il était normal que les États arabes refusent la
résolution sur le partage de la Palestine. Résolution que les
sionistes ou israéliens, quel que soit le nom qu’on leur donnait,
avaient eux aussi rejetée, d’ailleurs, car ils n’étaient toujours
pas contents des faveurs exorbitantes qu’on leur faisait. Les
sionistes sont des ingrats, il faut toujours avoir cela à l’esprit.
Le problème d’Israël, c’est d’être né de ces entrailles putrides,
et non seulement de n’avoir jamais essayé de s’extraire de cet
arrière-plan nauséabond,
Remettons
aussi à leur place quelques-unes de vos fadaises négationnistes :
non, Israël n’a pas été victime d’une tentative de génocide en
1967, au contraire il a lancé une agression sur les pays voisins
dans le but de s’emparer d’encore plus de territoires. Oui, aussi il
a essayé de s’accaparer une partie de l’Égypte, et n’a renoncé que
parce que l’armée égyptienne lui avait fait peur en 1973. Ensuite,
non, les Palestiniens ne s’étaient pas fait accorder par l’ONU un
État en 1947, celle-ci semblait considérer que le mandat
britannique continuait de s’y appliquer, avant peut-être d’être
transférée à la Jordanie.
De
toute façon, cette considération s’efface devant le fait
incontournable que cette population indigène était la seule à
bénéficier du droit à l’auto-détermination, et que l’absence
d’un État palestinien antérieur, et même le non-désir probable de
cette communauté de ne pas s’en doter mais de rejoindre un État
arabe indépendant plus vaste, ne diminuent en rien sa légitimité à
choisir son sort.
En
fait, de ne pas lui accorder ce droit qui serait accordé dans ces
conditions n’importe quel peuple blanc, et de considérer qu’il doit
s’effacer de façon aberrante devant celui d’une communauté
immigrée, contre toute logique et toute intelligence, fait de vous
très clairement un raciste.
@l’auteur
de l’article :
Même
si j’accepte maintenant l’existence d’Israël, cela ne fait pas de
moi pour autant un sioniste. Il s’agit simplement d’accepter le fait
accompli, qui ne peut pas plus être changé que l’expulsion de
millions de polonais par les soviétiques en 1944, ou l’occupation
par des colons écossais d’une partie de l’Irlande du Nord. Mais cela
ne veut pas dire que l’idéologie qui a présidé à ce crime contre
l’humanité doit être acceptée, d’autant qu’elle est succeptible de
commettre d’autres crimes de masse, comme elle le fait en ce moment
en Syrie et au Liban.
De
toute façon, c’est là qu’il convient de rappeler que le sionisme
est par lui-même une doctrine littéralement anti-sémite. Et que
l’anti-antisionisme des BHL, Glucksman et cie relève de
l’antisémitisme pur et simple. Donc, Emmanuel Macron et Édouard
Philippe se révèlent être des antisémites.