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Commentaire de Ar zen

sur L'UE, nous la quittons en mars, arrêtez de nous embêter avec ça ! #brexit


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Legestr glaz Ar zen 9 octobre 2018 16:05

@Le421


Tiens donc le 421, vous avez eu connaissance de « l’idée de départ » de l’Europe ? Sans blague ? 

Et si vous nous en disiez quelques mots de cette « idée de départ » ? 

Malheureusement, pour vous, cette « idée de départ » n’existe « que » dans votre esprit. Vous avez des hallucinations. Tout s’explique ! 

Dans l’introduction à son livre-programme, Jean-Luc Mélenchon, en quatre lignes, en dit beaucoup sur sa compréhension du système européen et sur ses convictions : « l’Europe de nos rêves est morte. L’Union actuelle est seulement un marché unique et les peuples sont soumis à la dictature des banques et de la finance. (…) Notre indépendance d’action et la souveraineté de nos décisions ne doivent donc plus être abandonnées aux obsessions idéologiques de la Commission européenne ni à la superbe du gouvernement de grande coalition de la droite et du PS en Allemagne ».

Ces quelques lignes méritent un commentaire tant elles expliquent les raisons des contorsions de Jean-Luc Mélenchon sur la question de l’Union européenne.

D’abord, essayons de comprendre ce que signifie cette remarque étonnante : « L’Europe de nos rêves est morte ». Qui, un jour, a pu rêver à « l’Europe » ? Quand ? Pour quel contenu et pour quels buts ? Dans un texte programmatique, chaque mot possède un usage spécifique. Quel est le rôle de la formule « l’Europe de nos rêves » dans le discours mélenchonien ? Il s’agit tout simplement de donner un signal d’européisme à la fraction de la population (en fait l’électorat du PS que convoite Jean-Luc Mélenchon). Il faut montrer que Jean-Luc Mélenchon est un bon européen, qui était d’accord avec la construction européenne, mais qui la critique désormais (raisonnablement), précisément parce que celle-ci a trahi les idéaux initiaux, elle a trahi les « rêves ».

Jean Luc Mélenchon veut montrer que la « construction » européenne a dévié de ses objectifs initiaux, qu’il faut la remettre sur les rails, et que l’on peut compter sur lui car il est resté fidèle aux « rêves » de l’origine. Il ne veut surtout pas entrer dans le débat sur la nature de l’Union européenne qui détruirait sa posture.


A priori, vous suivez fidèlement votre chef de file sur ce terrain de « l’Europe de nos rêves » !


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