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Commentaire de Robin Guilloux

sur Lettre ouverte à M. François Asselineau, Président de l'UPR


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Robin Guilloux Robin Guilloux 20 août 2019 20:14

Le libéralisme et l’européisme sont, pour paraphraser Sartre, « l’horizon indépassable de notre temps ». Je ne sais pas s’il n’y a rien à faire. J’ai personnellement et à mon petit niveau fait ce que j’ai pu.

René Girard a observé, comme tout le monde, mais il est l’un des seuls à l’avoir dit de cette manière, la fin de l’idéologie communiste dans l’esprit des gens. Le marxisme-léninisme a été le « point de capiton » pour parler comme Lacan de la société pendant une cinquantaine d’années. Il fallait se positionner pour ou contre. Les « anticommunistes » étaient des chiens (Sartre) et puis il y a eu les procès de Moscou, Budapest, Prague (en même temps que mai 68), Plioutch, Soljenitsine, le Cambodge, les boat people...

Mais ça n’a pas suffi. Non, quelque chose de très étrange s’est produit. Tout a éclaté comme une bulle de savon, presque du jour au lendemain. Les gens en venaient aux mains à cause du communisme et du jour au lendemain, ça n’intéressait plus personne.

Peut-être qu’il en sera de même pour l’ultra libéralisme et l’européisme. A ce moment-là, les gens qui désespéraient du changement doivent se tenir prêts pour construire autre chose,une autre façon de vivre dans le cadre des bonnes vieilles nations.

En ce moment, je pense, mais j’ai peut-être tort qu’il n’y a rien à faire. Il faut que l’idéologie libérale et l’UE démontre concrètement son inanité, sa nocivité, comme l’a fait, en son temps, le marxisme-léninisme.

Ceci dit, l’UPR et tous ceux qui analysent et qui combattent le système jouent aussi leur rôle.


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