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Commentaire de Étirév

sur Nomination pour l'Europe d'un « défenseur des valeurs romaines, chrétiennes et grecques »


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Étirév 3 mars 2021 10:05

«  défenseur des valeurs romaines, chrétiennes et grecques  »
Voyons ces valeurs qu’il faut défendre :
Il existe deux courants dans l’opinion des intellectuels : l’un qui prétend que la civilisation est venue des Latins ; l’autre qui affirme qu’elle est venue des Celtes.
Les Latins appuient leur opinion sur le droit romain qui a instauré la puissance paternelle, et proclamé la déchéance de la Femme, et sur la littérature latine qui a sanctionné cet état de choses.
Les Celtiques appuient la leur sur le droit naturel, le règne de la raison représenté dans sa plus haute manifestation par la Femme, la Déesse-Mère, qui régnait dans les Républiques Celtiques.
Contrairement à ce que croient les Latins, la primitive civilisation prit naissance dans le pays qui fut le berceau des Celtes, et qui est compris entre la Manche et le Rhin. C’est là que s’est constitué le fond de la race celtique.
La race celtique a affirmé la supériorité de sa nature par son empire sur le monde entier où elle a porté la civilisation dont elle possède en elle les éléments, c’est-à-dire la supériorité de l’esprit, la bonté et l’audace. Il existe en elle un principe de vie, une action secrète et puissante qui l’anime en tous ses mouvements et lui donne un empire qui n’appartient qu’à elle.
Ce sont ces caractères qui lui ont donné une si grande puissance de développement. Elle n’a pas reçu la civilisation comme les Grecs et les Romains, elle l’a créée.
La race celtique fut vaincue par les Romains, qui semèrent partout le désordre et l’impuissance.
Quant aux Grecs, rappelons que dans les premiers temps, le pouvoir gynécocratique a été attaqué en Grèce par des hommes que l’histoire appelle des Héros, mais qui en réalité ne sont que des grands bandits poursuivant et volant lâchement des femmes qui régnaient paisiblement dans leurs tribus. C’est après ces étapes que nous arrivons à l’époque philosophique qui amène une décadence masculine. Cette époque est une réaction contre la fugitive renaissance de la religion théosophique, le Pythagorisme, dont les historiens masculins parleront peu, mais qui nous est révélée par les monuments.
Quant au nom de « Grec », qu’ils se donnaient difficilement à eux-mêmes, il venait d’un mot celte, Graïa (une grue), ce qui, alors, voulait dire « rebut ». Les hommes des ports, les portefaix, étaient appelés « grao » (grues), d’où « graii », « græci », « gravii », terme de mépris qui indique qu’ils n’ont pas droit de cité. Les Grecs ne seraient pas une race, mais le ramassis de tous les hommes des ports qui emportèrent avec eux l’épithète de graïa (grue) qui devint le nom de la Grèce.
Ne perdons pas de vue que la langue grecque, dans sa première forme, a été celle des Celtes, et que les noms qui ont été transmis chez les Grecs et les Latins, et que nous retrouvons dans leur mythologie, venaient du Nord.
Sur quoi prétend-on appuyer la culture latine ?
Sur la philosophie grecque qui avait renversé l’Ecole Pythagoricienne, dernier foyer de haute culture scientifique, auquel on substitua une série de sophismes qui aboutirent aux erreurs modernes.
Les Romains, héritiers et continuateurs des Grecs, allèrent plus loin encore, et de tout ce fatras incohérent firent le dogme surnaturel et superstitieux qui a envahi le monde.


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