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Commentaire de Hervé Hum

sur De l'effectivité du vote neutre (blanc ou nul)


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Hervé Hum Hervé Hum 31 mars 2021 22:16

@Lucadeparis

Pour l’antagonisme de Voltaire envers Rousseau, j’ai surtout écouté Henri Guillemin en parler. Mais encore une fois, je ne maîtrise pas le sujet, aussi, je m’abstiendrai de débattre.

Cela dit, en considérant seulement la citation de Voltaire reprise ici, ne permet en aucun cas d’affirmer que Voltaire était plus aristocrate que populiste, puisque la citation termine en disant "Dans tout pays qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire, et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire par la raison (et non se laisser manipuler par la passion, d’une culture faites pour cimenter la populace à servir les intérêts de ses maîtres).« 

Ici, il parle du peuple, donc, de la populace pour laquelle il reconnaît la capacité de s’instruire et de se conduire par la raison. Quant à savoir jusqu’où il voyait la capacité du peuple de se conduire par la raison, encore une fois, je n’ai pas étudié ses textes pour pouvoir le dire. Mais sur la base de cette seule citation, on peut penser qu’il pouvait voir le peuple comme capable de se diriger lui même et donc, d’être un peuple aristocratique au sens étymologique du terme, mais où le fait de parler du peuple, implique que ce soit le peuple en lui même qui soit le meilleur souverain.Lorsque une majorité de citoyenEs tendent à l’excellence de leur activité, on obtient une majorité d’aristocrates.

J’ai eut connaissance de cette citation de Voltaire par l’entremise d’Henri Guillemin, mais où il ne citait que le passage disant »L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne.

", pour mieux discréditer Voltaire. Ce qui est un procédé d’autant plus malhonnête qu’il provient d’un homme fustigeant la malhonnêteté des historiens. Ce qui m’a beaucoup déçu de sa part, mais qui n’enlève rien à sa remarquable analyse causale sur la commune et pour laquelle j’oublie son antagonisme envers Voltaire..

C’est seulement en écrivant un article pour lequel je voulais une introduction par une citation que je suis allé voir le contexte de cette phrase et suis tombé sur ce que je reporte ici. Aussi, je suis passé d’un, à priori très négatif à un beaucoup plus nuancé !

¨Pour la suite, je ne comprends pas que vous ne comprenez pas !

Une personne faible n’est pas forcément en incapacité d’avoir une activité de production en vue de l’échanger par celle des autres. Sa faiblesse peut être physique ou/et intellectuelle, mais elle peut être capable et surtout revendiquer cette capacité à produire, parce que c’est la valeur centrale d’un échange équitable. Valeur centrale pour définir une personne adulte fondé sur la responsabilité et autonome fondé sur la gestion de l’échange avec autrui. Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n’écris pas ! Car la notion de production et de mesure de la valeur repose totalement sur les êtres qui échangent.

Maintenant, la vie humaine comporte différentes étapes et chacune d’elle comporte ses propres contraintes. Bref, l’enfant doit d’abord apprendre avant d’exécuter une action plus ou moins complexe ou physique. Quant au vieillard, avant de devenir vieux, il a produit et capitalisé une partie de ce produit pour ses vieux jours. Encore que le capital n’est pas fondamentalement l’argent, mais les générations futures.

Quant au malade, faut t’il vraiment que je développe, tant la réponse est évidente et se résume en un seul mot.. Mutualité !

Etc...Dois je poursuivre ?

N’oubliez pas que nous parlons de la société, qui repose fondamentalement sur le lien qui unit ses membres et tente de rejeter ce qui les désunit.

Ben oui, parler de politique, c’est parler d’économie !!!


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