@Marc Dugois

Bonjour, 
La monnaie, ce que j’appelle « l’argent » est vraisemblablement l’élément le plus pervertissant de l’humanité portant atteinte au concept de la démocratie. Inventé pour remplacer le « troc » à une époque ou déjà l’intérêt commun commençait à vaciller au profit de l’intérêt personnel dès que le nombre d’individu du groupe augmentait.
Car de là est né la richesse, attisant la convoitise et tout ce qui va avec nous ayant conduit progressivement dans l’absurde dans lequel nous baignons, avec la transformation progressive et insidieuse de la fonction occupée au sein du groupe en classe. 

La question est : « l’argent » est il nécessaire dans une société comme la notre, au stade de « l’évolution » ou elle se situe. On perçoit bien que c’est le sujet central plus que l’intérêt global, celui du groupe, de la tribu, de la nation, qui compte tout est articulé dessus.
Riche, Richesses ! N’est même pas un élément fédérateur, ou rassembleur, c’est une contrainte, une charge, suscitant non seulement toutes les jalousies, mais accentuant les fractionnements appelés aujourd’hui « classe sociale » et je ne parle même pas du « pouvoir ».
Comment voulez vous que la dernière partie de la phrase (pour le peuple), puisse être réelle, avoir un sens, ou dans une société très peu « possède » plus que le restant. La philanthropie (autre concept né en même que celui de démocratie, qui me semble indissociable de cette dernière ) n’à plus court, n’existe plus.

Qu’est ce qui fait ou justifie que le travail de Paul le rend plus « riche » que Jean dont les fruits de son propre labeur sont indispensables à la vie de Paul. Qu’est ce qui justifie qu’aujourd’hui certains sont plus ou presque aussi « riche » qu’un Pays ?

Imaginons un court instant que ceux dont le labeur (Paysans, Fermiers, etc) permettant la vie du groupe cessent leur activité, las de leur exploitation, s’affiliant à une sorte d’esclavagisme amélioré, ou ne l’exerce que pour eux.
Qu’adviendrait-il ? Sachant que la masse restante est totalement incapable de se substituer à eux au pied levé.

Il est clair qu’aujourd’hui ce fameux concept démocratique fait qu’une minorité travaille pour le peuple alors que l’autre non. Comme je l’ai écrit ce qui était hier une fonction indispensable au groupe, faisait que ce dernier n’était qu’un, l’interdépendance n’étant même pas un sujet de questionnement, chacun tenant son rôle pour l’intérêt commun.
Un groupe uni par une pensée commune, n’est plus.

Le plus incroyable, c’est que ça existe encore en quelques endroits du Monde et que nous en sommes admiratifs. Mais très vite nous retournons dans le déni, classant leur mode de vie comme « sous évolué » voire primaire. Drôle non ?