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Commentaire de Hervé Hum

sur Cour Internationale de Justice : Le droit international a-t-il survécu ou la classe politique occidentale l'a-t-elle tué ?


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Hervé Hum Hervé Hum 31 janvier 17:31

Trop de confusions (pour l’instant) pour mieux manipuler les citoyens pour pouvoir faire le ménage.

Prenez le cas d’Israël et de sa légitimité/légalité internationale, elle tient toute entière sur le strict plan du droit international sur la reconnaissance mutuelle, tant sur le droit d’exister que sur la sécurité de ses frontières. Or, en ignorant les décisions des magistrats de l’ONU, qui ne font qu’appliquer le droit et rien d’autre selon les textes en vigueur, les dirigeants israéliens remettent eux même en cause leur propre droit d’existence et de sécurité fondé sur la reconnaissance mutuelle des autres nations.

Bref, le risque de sabordage de l’ONU est réel et je pense que c’est ce que veulent les dirigeants occidentaux sans bien évidemment pouvoir le dire officiellement et font tout pour faire croire que la faute revient aux autres. Ils n’en veulent plus pour pouvoir mettre en oeuvre leur « agenda » qui n’a de mondialiste que le nom, mais qui en réalité vise à mettre en place de manière effective le monde tel que décrit par Orwell dans 1984, car ce qui est fondamental au système de prédation capitaliste, c’est d’avoir un ennemi extérieur désigné pour s’assurer de la soumission et servitude volontaire des citoyens. Sans cela, ces dernier (enfin, les natures d’êtres protectrices) finiraient par réaliser que leur pire ennemi se trouve à l’intérieur des frontières de leur pays. La souveraineté est toujours intérieure et est extérieure que par la domination sur autrui, sans cela, la souveraineté laisse toujours la place à la soumission à la loi commune (et non à une personne humaine).

Mais en tout état de causes, le droit international n’a encore jamais existé réellement, seulement sur le papier car il n’y a pas de droit sans devoir d’application et qui repose toujours sur la détention de la force supérieure. Car la loi est toujours celle du plus fort, jamais du plus faible !

Or, la force étant détenue exclusivement par les dirigeants des nations eux mêmes, c’est comme si dans un pays les forces de l’ordre étaient celles des gangs mafieux eux mêmes, chargés de faire appliquer la loi et donc, de s’arrêter et se condamner eux mêmes.

Totalement absurde !

De ce fait, les dirigeants israéliens ne font que mettre en exergue ce qui est pourtant une évidence depuis toujours et qu’aucun fait passé contredit, le fait qu’en l’absence de mutualisation de la force, c’est la loi du plus fort entre les individus ou ici les dirigeants de nations qui s’applique toujours.


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