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Commentaire de ddacoudre

sur C'est reparti, comme avant chaque élection


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ddacoudre ddacoudre 24 avril 01:00

@Ouam (Paria statutaire non vacciné)

Pour lire le monde, ce n’est pas compliqué, tous les hommes, comme tout le vivant répond aux mêmes contraintes qui sont de nature, c’est-à-dire biologique, et dans un cycle ininterrompu chacun est le prédateur d’un autre, pour trouver à se nourrir, se protéger et procréer. Ça s’arrête là, point final.

Chaque espèce le fait, avec ce que l’a doté la nature au faire à mesure de l’évolution de l’environnement planétaire pour s’y adapter. Ceux qui n’ont pas les moyens d’adaptation disparaissent et les autres mutent. Nous, depuis 2 millions d’années, nous avons muté. À chaque étape, c’est développé, pour satisfaire à l’inné des hominidés, des pratiques culturelles pour s’organiser suivant le nombre d’individus vivant ensemble. Ces pratiques culturelles ont évolué du groupe au clan puis à des villages, des villes, des royaumes, des empires et pour finir aujourd’hui des États. C’est ainsi que grâce à l’archéologie qui est récente, et l’histoire qui l’est tout autant nous distinguons tous les usages culturels qui se sont développés et qui ont évolué suivant les conditions d’existences et les interrogations que se sont posés les humains et des moyens qu’ils avaient de circuler, pour trouver leur subsistance. Nous avons relevé ainsi au moins trente-neuf sociétés culturelles, sans parler des pratiques tribales qu‘étudie l’anthropologie.

De nature, aucune d’entre-t-elle non choisit d’évoluer, et comme toi ont soutenu et considéré que leur culture n’était pas miscible avec d’autres, et se sont entre-tuée, ce que nous sommes près de continuer au nom de la culture dont chacun a hérité par la matrice culturelle du pays dans lequel il est né. C’est ainsi que malgré l’histoire édificatrice de l’évolution nous continuons de pratiquer l’ostracisme et la xénophobie qui correspond à des comportements de nature chez toutes les espèces animales y compris la nôtre. Ce type de comportements au début du 20 siècle était commun dans les villages ou villes, et les gens disaient quand un des leurs épousait une personne du village ou d’une ville d’ailleurs « il a épousé un étranger ». Il ne s’agit pas de blâmer ceux qui restent attachés à leur culture, mais de leur dire de n’importe laquelle que leurs descendances en changeront d’autant plus rapidement qu’ils disposeront des moyens de circulation. De la sorte que réclamer que chacun reste chez soi est une absurdité évolutionniste, cela parce qu’ils regardent le monde émotionnellement à la mesure de leur vie, et non à celle de l’espèce que nous connaissons mieux maintenant. Historiquement concernant ce qu’il appelle la créolisation, qu’avant on désignait comme syncrétisme, c’est Mélenchon qui est dans le fil de l’histoire humaine et non Zemmour.

Il ne s’agit pas de demander à ceux qui sont attachés à leur culture d’en changer ou de l’imposer aux autres, mais de laisser se dérouler l’histoire plutôt que de chercher à l’arrêter avec des confrontations comme celle que nous connaissons au moyen orient. Nous avons sous les yeux l’exemple de ce que donne une population attachée à sa culture religieuse judaïque, fondé sur des mythes et des contes théologiques. Historiquement les juifs étaient des conquérants qui ont massacré d’autres royaumes de leurs temps pour s’installer dans les pays conquis, dont ensuite, ils ont étaient chassés par d’autres conquérants. Rien avoir avec le conte biblique de dieu qui leur promet une terre. C’est une analogie qu’il faut réinterpréter aujourd’hui pour être ce qu’elle était à l’époque. OR pour rester dans ce conte archaïque, ils massacrent des adversaires qui ne sont pas mieux qu’eux concernant l’attachement aux contes musulmans.

Il nous appartient donc de rechercher ce que nous attendons de notre culture, si ce n’est une position, de dominant en la pensant meilleure que les autres ou en préservant un territoire où au lieu de pisser à chaque coin l’on y met des douaniers ou des policiers. Rien de moins animalier que cela, donc de nature, et forcément loin de ce que nous pouvons appeler la civilisation ou chacun pratique la solidarité égoïste, afin de vivre et se socialiser avec les autres plutôt que de pratiquer l’égocentrisme comme nous le faisons avec le capitalisme où l’autre est celui de qui il faut tout recevoir pour s’enrichir et le nourrir pour qu’il soit rentable.

Cela fait 5000 ans que ça dure sous divers paradigmes, parce que toute évolution ne se fait pas à la vitesse de nos vies. Tout ce que je t’écris n’est pas à la portée de tous les hommes du monde, courbés sur ce qui leur ait l’essentiel, leur quotidien. Il ne s’agit pas de refaire le monde, mais d’en recueillir les événements qui annoncent les autres ; il y a deux méthodes celle discrète de l’observation des individus, et celle holistique de l’évolution de leur ensemble. Elles sont toutes deux indicatives, mais ne permettent pas de détenir la vérité de l’évolution qui aura lieu. Tout simplement parce que c’est nous qui nous observons.

Concernant la pauvreté elle est culturelle et pas de nature donc en aucun moment l’ont ne peut considérer que de parles des groupes pauvres, ce soit du racisme. Par contre, si nous avions une autre espèce d’hominidé qui ne disposerait pas d’une conscience et d’une pensée associative comme nous, elle nous serait effectivement inférieure, et les mépriser serait être raciste.

Pour terminer, nous vivons sous le principe de la rareté, nous devons travailler pour produire nos besoins. Si nous ne travaillons pas pour cela, la nature ne peut suffire à nourrir 8 milliards d’humains ; IL Y A AINSI DE PAR LE MONDE DES HUMAINS QUI N’ONT PAS DE QUOI SE NOURRIR ET MEURENT DE FAIM. Aujourd’hui ce n’est pas acceptable quand l’on se veut être des Hommes civilisés et que l’on dispose des moyens pour y faire face.

Enfin, nous sommes tous régis par une règle universelle, qui concerne tout le vivant, c’est que nous recherchons à dépenser le moins d’énergie possible pour obtenir ce que nous désirons ou nos besoins, car l’énergie demande toujours plus de nourriture pour en disposer. C’est pour cela qu’un animal va dérober la nourriture d’un autre s’il n’est pas assez fort pour la protéger. Ce n’est pas parce que c’est un voleur, mais parce qu’il dépense moins d’énergie à voler qu’à aller chasser sa proie. cordialement


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