@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Pour lire le monde, ce n’est
pas compliqué, tous les hommes, comme tout le vivant répond aux
mêmes contraintes qui sont de nature, c’est-à-dire biologique, et
dans un cycle ininterrompu chacun est le prédateur d’un autre,
pour trouver à se nourrir, se protéger et procréer. Ça s’arrête
là, point final.
Chaque
espèce le fait, avec ce que l’a doté la nature au faire à mesure
de l’évolution de l’environnement planétaire pour s’y
adapter. Ceux qui n’ont pas les moyens d’adaptation disparaissent
et les autres mutent. Nous, depuis 2 millions d’années, nous avons
muté. À chaque étape, c’est développé, pour satisfaire à
l’inné des hominidés, des pratiques culturelles pour s’organiser
suivant le nombre d’individus vivant ensemble. Ces pratiques
culturelles ont évolué du groupe au clan puis à des villages, des
villes, des royaumes, des empires et pour finir aujourd’hui des
États. C’est ainsi que grâce à l’archéologie qui est récente,
et l’histoire qui l’est tout autant nous distinguons tous les
usages culturels qui se sont développés et qui ont évolué suivant
les conditions d’existences et les interrogations que se sont posés
les humains et des moyens qu’ils avaient de circuler, pour trouver
leur subsistance. Nous avons relevé ainsi au moins trente-neuf
sociétés culturelles, sans parler des pratiques tribales qu‘étudie
l’anthropologie.
De
nature, aucune d’entre-t-elle non choisit d’évoluer, et comme
toi ont soutenu et considéré que leur culture n’était pas
miscible avec d’autres, et se sont entre-tuée, ce que nous sommes
près de continuer au nom de la culture dont chacun a hérité par la
matrice culturelle du pays dans lequel il est né. C’est ainsi que
malgré l’histoire édificatrice de l’évolution nous continuons
de pratiquer l’ostracisme et la xénophobie qui correspond à des
comportements de nature chez toutes les espèces animales y compris
la nôtre. Ce type de comportements au début du 20 siècle était
commun dans les villages ou villes, et les gens disaient quand un des
leurs épousait une personne du village ou d’une ville d’ailleurs
« il a épousé un étranger ». Il ne s’agit pas de
blâmer ceux qui restent attachés à leur culture, mais de leur dire
de n’importe laquelle que leurs descendances en changeront d’autant
plus rapidement qu’ils disposeront des moyens de circulation. De la
sorte que réclamer que chacun reste chez soi est une absurdité évolutionniste, cela parce qu’ils regardent le monde
émotionnellement à la mesure de leur vie, et non à celle de
l’espèce que nous connaissons mieux maintenant. Historiquement
concernant ce qu’il appelle la créolisation, qu’avant on
désignait comme syncrétisme, c’est Mélenchon qui est dans le fil
de l’histoire humaine et non Zemmour.
Il
ne s’agit pas de demander à ceux qui sont attachés à leur
culture d’en changer ou de l’imposer aux autres, mais de laisser
se dérouler l’histoire plutôt que de chercher à l’arrêter
avec des confrontations comme celle que nous connaissons au moyen
orient. Nous avons sous les yeux l’exemple de ce que donne une
population attachée à sa culture religieuse judaïque, fondé sur
des mythes et des contes théologiques. Historiquement les juifs
étaient des conquérants qui ont massacré d’autres royaumes de
leurs temps pour s’installer dans les pays conquis, dont ensuite,
ils ont étaient chassés par d’autres conquérants. Rien avoir
avec le conte biblique de dieu qui leur promet une terre. C’est une
analogie qu’il faut réinterpréter aujourd’hui pour être ce
qu’elle était à l’époque. OR pour rester dans ce conte
archaïque, ils massacrent des adversaires qui ne sont pas mieux
qu’eux concernant l’attachement aux contes musulmans.
Il
nous appartient donc de rechercher ce que nous attendons de notre
culture, si ce n’est une position, de dominant en la pensant
meilleure que les autres ou en préservant un territoire où au lieu
de pisser à chaque coin l’on y met des douaniers ou des policiers.
Rien de moins animalier que cela, donc de nature, et forcément loin
de ce que nous pouvons appeler la civilisation ou chacun pratique la
solidarité égoïste, afin de vivre et se socialiser avec les autres
plutôt que de pratiquer l’égocentrisme comme nous le faisons avec
le capitalisme où l’autre est celui de qui il faut tout recevoir
pour s’enrichir et le nourrir pour qu’il soit rentable.
Cela
fait 5000 ans que ça dure sous divers paradigmes, parce que toute
évolution ne se fait pas à la vitesse de nos vies. Tout ce que je
t’écris n’est pas à la portée de tous les hommes du monde,
courbés sur ce qui leur ait l’essentiel, leur quotidien. Il ne
s’agit pas de refaire le monde, mais d’en recueillir les
événements qui annoncent les autres ; il y a deux méthodes
celle discrète de l’observation des individus, et celle holistique
de l’évolution de leur ensemble. Elles sont toutes deux
indicatives, mais ne permettent pas de détenir la vérité de
l’évolution qui aura lieu. Tout simplement parce que c’est nous
qui nous observons.
Concernant
la pauvreté elle est culturelle et pas de nature donc en aucun
moment l’ont ne peut considérer que de parles des groupes pauvres,
ce soit du racisme. Par contre, si nous avions une autre espèce
d’hominidé qui ne disposerait pas d’une conscience et d’une
pensée associative comme nous, elle nous serait effectivement
inférieure, et les mépriser serait être raciste.
Pour
terminer, nous vivons sous le principe de la rareté, nous devons
travailler pour produire nos besoins. Si nous ne travaillons pas pour
cela, la nature ne peut suffire à nourrir 8 milliards d’humains ;
IL Y A AINSI DE PAR LE MONDE DES HUMAINS QUI N’ONT PAS DE QUOI SE NOURRIR ET MEURENT DE FAIM. Aujourd’hui ce n’est pas acceptable
quand l’on se veut être des Hommes civilisés et que l’on
dispose des moyens pour y faire face.
Enfin,
nous sommes tous régis par une règle universelle, qui concerne tout
le vivant, c’est que nous recherchons à dépenser le moins
d’énergie possible pour obtenir ce que nous désirons ou nos
besoins, car l’énergie demande toujours plus de nourriture pour en
disposer. C’est pour cela qu’un animal va dérober la nourriture
d’un autre s’il n’est pas assez fort pour la protéger. Ce
n’est pas parce que c’est un voleur, mais parce qu’il dépense
moins d’énergie à voler qu’à aller chasser sa proie.
cordialement