Ludovic Charpentier et moi, on était presque d’accord (31 mai 2006 à 06H34 et 11H40). Quand je suis d’accord avec un homme de gauche, ça m’inquiète, mais souvent, il apparaît que c’est l’homme de gauche qui n’avait rien compris... )
Ca se confirme, dans le cas particulier.
M. Charpentier :
- qu’Indigènes soit un navet d’anthologie, ou un chef d’oeuvre du Septième Art
- qu’il soit d’une totale probité ou d’une absolue malhonnêteté
- qu’il provoque un débat « rôle positif, pensions » ou non
- que ce film dérange, ou non, la conscience du citoyen lambda
- que le film cartonne dans les salles ou que ce soit un bide commercial
- que l’on ait vu le film ou qu’on sache qu’on n’ira jamais
tout cela, n’a aucune espèce d’importance...
La seule chose qui compte, c’est que c’est l’histoire de Maghrébins que des Français envoyaient mourir pour la France, avant de se montrer très ingrate avec les survivants, comme avec les familles des morts et des disparus...
C’est exactement le message dont les banlieues besoin et ces temps-ci plus que jamais...
Ce qui est hallucinant, c’est qu’il y ait des gens qui ne s’en rendent pas compte. Au premier rang desquels, le réalisateur..., « homme de bonne volonté », à n’en pas douter... Tsssss...
Mais qu’est-ce que ces gens ont donc dans la tête ? Comme aurait dit Audiard, quand on les regarde par en-dessus, on voit leurs godasses !