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Commentaire de claude

sur Délit de rap


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claude (---.---.143.156) 18 juin 2006 00:17

Henry Moreigne

votre article « Délit de rap » est un chef d’oeuvre de mensonges de subversion et procède d’un intellect malhonnête et manipulateur.

je reprends vos propos :

«  » La chanson de rap « La boulette » interprétée par Diam’s ne sera pas enseignée aux élèves de l’école primaire de Hambye (Manche) dans le cadre d’une chorale. «  »

- Cette formulation tendancieuse laisserait accroire que la chanson ( avec tout son contenu morale-pollitique-violence ) devait être l’objet d’une étude, la chorale « n’apparaissant » qu’en fin de phrase ( quoique même dans une chorale enfantine on n’est pas à la Star Ac. )

«  » Des parents d’élèves se sont émus du texte auprès du Maire. Les deux enseignantes ne seront pas sanctionnées, mais quitteront l’établissement à la fin de l’année scolaire. «  » (...) «  » Les institutrices pointées du doigt sont invitées à aller enseigner ailleurs. «  »

- vous les « victimisez » autre manipulation, rectifiée par les internautes :

l’une des enseignantes attendait une mutation solllicitée avant cette affaire de « boulette » et l’autre était juste en remplacement ;

«  » Le texte incriminé est pourtant loin d’être traumatisant. Beaucoup moins sans doute que les flots d’images déversées au JT de 20 heures.«  »

- qui vous dit que les enfants regardent tous le JT de 20 heures ?

«  » Convenait-il de céder à la pression des parents de retirer leurs enfants de l’école ? Sans doute pas. C’est rendre un bien mauvais service à cette dernière, en créant une jurisprudence dans laquelle les choix pédagogiques relèveraient désormais de la vox populi et de tous ses excès. «  »

- j’aurais apprécié que vous étayez ce propos par une preuve solide et vous qualifiez d’excès l’attitude responsable de parents qui ne démissionnent pas de leur responsabilités de parent ?

«  » Les paroles des chansons de Diam’s ne sont pas plus dérangeantes que celles d’un Pierre Perret lorsqu’il met en musique le zizi. Mais ce qui est tolérable d’un « Français classique » ne le serait pas d’une jeune femme issue des banlieues. «  »

- là vous êtes dans le burlesque ( parce que je reste poli )

le « zizi » bon enfant de Pierre Perret n’a rien de commun avec la compilation agressive des problèmes de sociétés que la chanson de Diams dénonce tout en cassant le système scolaire au passage ;

devinette : quel est le comble de la bêtise pour une instit ?

apprendre à ses élèves une chanson qui démolit son outil et lieu de travail

«  » Plus que les paroles, derrière le fait divers, se cache un refus du rap. Le rap considéré comme le symbole des banlieues, et de ce fait, décrété non grata. «  »

- c’est votre analyse et elle ne correspond pas à la majorité des intervenants sur ce fil qui ont dénoncé non pas tant le rap en lui même mais plutôt le contenu du message, s’il existait un rap qui puisse exprimer des problèmes de société sans dégénérer en provocation cela poserait beaucoup moins problème.

«  » Pourtant le rap, comme l’a été le rock’n roll à ses débuts, est une expression de la rébellion d’une jeunesse contre de nombreuses formes d’autorité. «  »

- je vous défie de ressortir une seule chanson de rock ayant véhiculé tant de violence.

«  » C’est bien le méconnaître que de penser qu’il est le seul apanage de « la racaille » des quartiers. Depuis belle lurette il rythme la vie quotidienne de la jeunesse française de tous horizons, de toutes origines sociales. «  »

- Belle assertion sans justification précise ; belle lurette est plutôt exagéré ; tous horizon et origines sociales à justifier également. Par ailleurs l’utilisation du terme « racaille » est une allusion voilée envers un politique du devant de la scène et vous jouez sur le retour de vague.

«  » Les ventes de CD l’attestent. «  » ne sont pas la preuve de la diveristé des acheteurs quant au «  » reflet d’une extraordinaire créativité «  » je la trouve du niveau... caniveau

«  » et d’une expression libre. «  » bien trop libre, jusqu’au laxisme étatisé.

«  » En le censurant, l’Ecole de la République renforce le sentiment erroné selon lequel deux France pourraient cohabiter, l’une exposée et déviante des banlieues, l’autre sauvegardée et détentrice de valeurs morales, la France rurale. «  »

- propos pervers pour dresser deux France l’une contre l’autre et, pour aller à l’extrême, qui contiendrait un germe d’incitation à la guerre civile

monsieur le cadre de la Fonction Publique territoriale vous avez une mentalité et des méthodes vermoulues, vous n’êtes pas propre.


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