Excellente comparaison.
Plus qu’une motivation idéologique, j’y vois plutôt le fantasme de pouvoir et de toute puissance. Le gamin qui l’éprouve peut en rester au stade masturbatoire dans les jeux vidéos, puis en passant à l’acte, soit dans le banditisme soit dans l’engagement extrémiste.
Vient après la formation, au sein des bandes, que les psys appellent processus de brutalisation : on délégitime les autorités naturelles de la recrue (famille, enseignants, Etats) ; on le met en présence de faits de violence terribles et humiliants ; on lui explique que si lui aussi se comporte ainsi, il sera admiré et craint.