D’abord faut se demander si Sarkozy est nationaliste. Il exalte la patrie, certes mais tout autant que Ségolène Royal, et il est aussi pour l’Europe, même si ça ne plait pas à certaines tendances de l’UMP.
La notion qui le sépare surtout de l’extrême-droite, c’est celle de la préférence nationale, allant même jusqu’à être favorable au droit de vote des étrangers.
Jusqu’à présent sur sa politique sécuritaire, le conseil constitutionnel ne les a jamais jugé liberticides.
C’est pour ça d’ailleurs que beaucoup d’électeurs se sont portés sur lui, car lutter contre l’insécurité et les incivilités n’est pas un thème d’extrême-droite, mais le premier service public d’un État.