Quel article incroyablement partial, qui ne reprend qu’un
point de vue sur une question qui n’est pas le cœur du problème, contrairement
à tous les superlatifs qui peuvent être utilisés. Il y a une extrême droite
israélienne, mais ce n’est pas elle, malgré la reprise des propos de certains
de ses membres qui sont une véritable secte qui pratique une sorte d’apartheid
vis-à-vis des Palestiniens, d‘une minorité agissante, qui peut justifier le crime contre l’humanité du 7 octobre. Cet
article à vue courte, comme trop de commentaires qui s’y réfèrent, oublient
l’essentiel, l’islamisme, la cause réelle et actuelle de cette guerre. Des
islamistes qui ne font pas que des morts en Palestine, mais aussi ailleurs dans
le monde jusqu’en France, les tueries étant leur vocation. Ils trouveront
toujours un prétexte à leur nihilisme. Ce n’est pas la critique d’Israël et de
la politique utra-conservatrice de Netanyahou, le grignotage par les colons de
la Cisjordanie, qui expliquent l’islamisme qui monte partout, et entend
détruire tout ce qu’il y a d’humanité sur son passage. A commencer par exposer le peuple palestinien aux conséquences de sa folie, la fin justifiant les moyens. Le crime contre l’humanité
du 7 octobre est à prendre très au sérieux, car c’est le véritable reflet de ce
qui attend notre monde, si on ne prend pas la mesure de ce que cela signifie
devant l’histoire, comme franchissement de toutes les limites que l‘humanité
étaient arrivée à poser contre certaines pulsions de mort en tirant les enseignements
de l’expérience. L’islamisme, quel avenir radieux pour le peuple palestinien, qu’il
a déjà réprimé dès qu’il ose manifester comme en 2019 ! A ne pas vouloir
regarder de ce côté, on peut croire voire que les choses se jouent autour de la
question palestinienne, mais ce n’est que l’épiphénomène d’un combat bien plus
profond pour l’avenir, si on veut croire dans une certaine humanité capable de
conjurer la barbarie : la montée partout de l’islamisme comme l’envers de
tous les acquis de la liberté. Il n’y a aucun espoir de ce côté, que l’envers
de l’homme.