Je suis heureux d’apprendre que les femmes même d’un âge mûr continuent à mener une vie épanouissante. En même temps, en tant q’homme dans la trentaine qui entrevoit l’avenir avec beaucoup d’incertitude, j’aurais l’honnêteté de reconnaître que les plaisirs hédonistes de ces dames m’importent peu. Savoir que les femmes quinquas continuent à s’éclater au pieux n’est pas spécialement pour m’apporter du baume au coeur, je m’en fous.Si la France vit un syndrôme de déprime, c’est peut-être parce que la dépression individuelle est le pendant de la généralisation de l’individualisme et du recul des solidarités d’antan. Chacun ne pouvant désormais s’en prendre qu’à lui-même au regard de ses propres échecs. L’hédonisme fait donc bien partie de cette atmosphère nihiliste soft et presque confortable suggérée par notre situation post-moderne, et qui pousse à la mélancolie.