La pratique que vous dénoncez s’appelle le Carry-trade en langage anglo-saxon et consiste à emprunter dans un pays où les taux d’intérêts sont bas pour replacer dans un autre qui paye mieux et encaisser la différence sans travailler. Il a lieu aussi avec le Franc Suisse.
Cependant, je n’ai toujours pas compris comment cela est possible. Jamais aucune banque japonaise ne me prêtera des Yen sans garantie sonnante et trébuchante qu’elle pourra saisir selon le droit japonais. En toute logique, le Carry-trade devrait donc être réservé à des particuliers ou des entreprises ayant des biens au Japon et pas ailleurs puisque la justice japonaise n’a aucune prise en dehors du Japon. Or, il semble que ce ne soit pas le cas, certains petit malin trouvant vraisemblalement du Yen sans contrepartie.