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clostra 2 novembre 2010 12:03

Les savants découvreurs tout comme les artistes faisaient/font partie des moins bien rémunérés. Pourtant leurs découvertes sont le socle des inventions. Bien difficile de faire la part des choses du domaine de la création.
Le Monde diplomatique a publié un article daté de décembre 2002 Le génome humain sauvé de la spéculation alors que des laboratoires pharmaceutiques avaient déjà tenté de breveter des séquences du génome, privant ainsi d’autres inventeurs d’imaginer des approches et applications multiples pour ces mêmes séquences.
Probablement sous la pression et la réflexion de familles de malades atteints de maladies génétiques, voyant dans ces « privatisations » des espoirs s’amenuiser (recherche de traitement limitée), la France en tête, notamment grâce à l’AFM « mandatée » par les donateurs du Téléthon s’est engagée financièrement pour éviter cet écueil, entrainant dans cette voie le recherche française, notamment dans son centre national de séquençage du génome.

Dans votre sens : on peut parler du don gratuit du sang. La rémunération des « dons » de sang dans les pays en voie de développement - on pense au Brésil - ayant provoqué des effets collatéraux tragiques. On pense également aux prélèvements d’organes...

Le pire, pourrait-on dire, est que les inventions pharmaceutiques associées à la nécessité du profit sont bien souvent peu convaincantes au regard d’une médecine pré existante dont on met progressivement en lumière les effets bénéfiques et ce bien souvent à moindre coût. (exemple : l’acupuncture).

Ce qui est le moins compréhensible est que des médecins sous serment d’Hippocrate aient mis tant de temps à écouter leurs patients. Hier dans un reportage sur l’accouchement utilisant l’acupuncture (pour « faire descendre le bébé » en fin d’accouchement), il était bien spécifié que la demande venait des patients, obligeant les sage femmes à s’y intéresser.
Ceci me rappelle une conversation dans un couloir d’hôpital, en 1983 (!) avec un médecin accoucheur mettant en oeuvre à ses débuts, l’accouchement avec péridurale, à qui je posai la question de l’acupuncture - qu’il allait d’ailleurs autoriser dans son service dans un cas extrême : l’accouchement d’un bébé mort in utero - et qui me répondit « on est obligé de faire un choix » - sous entendu : on ne peut pas être bon en accouchement sous péridurale et sous acupuncture.

Pour moi il était évident qu’il valait mieux pour les parturientes bénéficier de l’acupuncture en priorité avec un recours possible à la péridurale - dont beaucoup de femmes trouvent qu’elle arrive bien tard...et peut provoquer des maux de tête assez insupportables...

1983->2010 ...

Pauvre de nous, patients souhaitant pour soi-même et pour ses proches les pratiques les plus naturelles et les moins invasives. Et bien souvent les moins coûteuses !


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