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Voltaire 14 janvier 2008 10:48
Voltaire

L’article résume bien le contenu du rapport, et la "surprenante" précipitation du gouvernement qui ne voulait sans doute pas accumuler les problèmes en vue des élections.

Vous faites les mêmes conclusions que moi : les données actuelles suggèrent que le maïs OGM ne résoud pas totalement le problème de la pollution causé par l’agriculture intensive, mais qu’il a un impact néanmoins un peu moins important que la culture de maïs classique. Bien sûr, le meilleurs choix serait de passer en culture bio, mais cela suppose un changement profond de la politique agricole mondiale, ce qui ne peut pas être fait en quelques mois...

Le rapport insiste aussi sur le manque d’études d’impact à long terme, en précisant que rien pour l’instant ne vient suggérer qu’il y ait des problèmes mais bien sûr qu’il vaut mieux vérifier. Commer l’auteur l’indique, ces études sont souhaitables mais si l’on suspendait tous les produits agricoles avant d’avoir le résultat de ce type d’études, la production agricole serait probablement divisée par deux ou trois. C’est tout le problème de l’équilibre entre principe de précaution et évaluation du risque, où mettre le curseur...

Ayant lu attentivement ce rapport, et connaissant bien, d’un point de vue scientifique, ce domaine, il me semble que le seul élément réellement génant de ce type de maïs est lié au risque de contamination de cultures bio, qui peuvent être déclassées si elle contiennent plus d’un certain pourcentage d’OGM ; on est là dans un problème qui n’est pas environnemental mais économique, mais qui n’est pas résolu. Onpeut envisager plusieurs solutions pratiques, mais une solution provisoire aurait pu être, avec la claire information de la situation des semis OGM, un zonage provisoire pour éviter ces contaminations (avec des zones interdites et/ou réservées pour les OGM).



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