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22 mars 2006 23:10

il faudrait une forme de FLEXI SECURITE dès la sortie du cursus strictement scolaire. Or cette flexi sécurité je n’en n’entends pas parler : alors j’en parle .

Pour redonner prise à la jeunesse sur son avenir, il me semble possible de cumuler les énormes budgets nationaux, régionaux et départementaux de la formation professionnelle continue afin de doter chaque enfant âgé de 16 ans d’un « capital formation tout au long de la vie » .

A cet enfant, aidé des conseils de ses parents, des conseils des centres d’information et d’orientation, d’utiliser à bon escient ce capital formation .

A lui de définir ses modalités de professionnalisation .

Il pourra utiliser son capital à partir de 16 ans, soit pour un primo contact avec l’entreprise via des contrats de travail en alternance, soit pour aller vers des études plus longues qu’il financera de même.

Cette relation « client-fournisseur » permettra, me semble-t-il, une meilleure adaptation de nos cursus supérieurs aux réalités du monde du travail.

A toutes les phases de sa vie professionnelle, il sera possible à chacun d’utiliser une partie de son capital-formation pour une formation pointue ou pour une reprise d’études.

Une seule obligation : lorsque vous vous trouvez au chômage, vous avez trois mois pour vous remettre sur le marché du travail ; à défaut, vous devez accepter une période de formation en alternance, en la finançant, dans un domaine porteur d’emplois dans votre secteur géographique et pour un poste correspondant à votre niveau de compétence.

En contrepartie, pendant toute cette période de réorientation consécutive à un licenciement, l’Etat vous garantit 90% de vos émoluments antérieurs.

Votre sécurité matérielle étant assurée pendant les périodes « d’inter-contrats de travail », la libéralisation totale du marché du travail est possible.

Par contre, il est hors de question de ne pas justifier la rupture d’un contrat de travail, afin de permettre au salarié concerné de s’améliorer si son niveau de compétences est effectivement en dessous des exigences requises pour le poste, et de permettre à la société de lutter contre l’arbitraire ou les discriminations qui représentent environ 25% des causes de rupture de contrats.



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