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mortelune 6 juin 2014 18:09
mortelune

« Ce relativisme que vous prêchez, vous le pratiquez ? » : Oui, quand c’est pour me faire comprendre sans craindre de me faire détester. Non, lorsque je ne crains pas d’être détestée.


 « ...me moquer de vous » : Impossible que je craigne cela.,o)

« Castoriadis ; lui prodigueriez-vous le même conseil qu’à moi, c’est à dire, de ne se faire porte-parole que de lui-même limité à sa propre personne ? »
Le risque est bien grand de se faire porte parole de ceux qui se taisent... 
Les linguistes savent que ce sont les mots qui forment la pensée et pas l’inverse. Il ne faut donc pas être grand savant pour en déduire qu’être porte parole c’est prendre le risque de penser comme les autres ou d’induire nos pensées aux autres. J’ai le sentiment que c’est là le véritable problème des hommes qui s’occupent de politique dans un système de représentation. 
Pour éviter ce ’grand-écart’ il y a plusieurs conditions, j’en retiens deux : 
- Pratiquer l’humilité en séjournant régulièrement dans un monastère.
- Pratiquer la philosophie et la psychanalyse, pour se mettre une fois pour toute dans la tête que ce que nous disons, nous l’écoutons en même temps que les autres.
Ces conditions étant remplies alors oui il est possible de porter la parole des autres (en acceptant de s’oublier et de se tromper) en apportant des corrections, en temps réel, aux discours. Ceux qui savent écouter le font pas si mal. Avouez que cela manque à nos gouvernants. 
En ce sens le relativisme est une composante de la sagesse.
Voir le relativisme ici  et  ou ailleurs ,o)



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