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Gérard 16 avril 2019 14:53

@njama

Madame Vanessa Boy-Landry, journaliste à Paris Match semble être une adepte du cherry-picking. C’est très désagréable en tant que lecteur et très fâcheux quand on se prétend journaliste et qu’on s’attaque à un sujet aussi sensible que la vaccination anti-HPV de manière aussi partiale.

Cette journaliste s’est d’ailleurs déjà fait remarquer en écrivant « Cancer du sein, autisme… L’aluminium sera-t-il un jour mis en cause comme l’amiante ? » en ne s’appuyant que sur une seule étude de Christopher Exley ...

Dans un autre article de Paris Match au sujet du vaccin anti-HPV ... elle ne donnait la parole qu’aux très controversés Christopher Shaw, Lucija Tomljenovic (deux charlatans de la pire espèce), Romain Gherardi, Michèle Rivasi (qui clame ne pas être antivaccin, mais qui ne perd pas une occasion pour désinformer su le sujet).

Dans l’article cité par njama, on a droit à du Catherine Riva et JP Spinoza qui vendent un bouquin sur le sujet.

La rigueur journalistique voudrait qu’elle donne aussi (et surtout d’ailleurs) la parole à des scientifiques reconnus et experts en la matière (pourquoi pas à Mme Heard, chercheuse, experte en la matière, évoquée dans d’autres commentaires plus haut, par exemple). Ne donner la parole qu’à des personnes qui sont « contre », cela donne une image biaisée de la réalité car il existe bien un large consensus scientifique mondial en faveur du « pour » sur la question.

Au-delà des personnages, il est dommage que dans les arguments, Mme Boy-Landry 

se prête au même jeu de cherry-picking en occultant totalement les centaines de preuves accumulées de l’efficacité du vaccin. Elle se nettoie le derrière de ces centaines de preuves, comme vous le faites, et comme les Delépine le font.



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