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Eric de Trévarez

Recherche en séméiologie et symbolisme. Agrégé d'Economie et Gestion
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/07/2008
  • Modérateur depuis le 14/01/2009
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Derniers commentaires



  • Eric de Trévarez 12 février 2012 01:38

    L’évolution de la personne que vous présentez en trois étapes hiérarchisées, me parait pertinente.

    • Les choses
    • les personnes
    • les idées
    Les exemples de blocage que vous choisissez sont judicieux.
    Dans la verticalité, il y a effectivement l’intérêt pour les choses, intersection avec l’horizontale, puis les personnes et les idées.
    L’intérêt pour les personnes et les idées, nécessite un minimum d’altérité et de transcendance qui relève de l’intelligence et qui est mis à mal par une absence totale d’inhibition.
    L’inhibition permet aussi d’analyser les choses et les personnes, par un retour depuis les idées, retour qui évite les automatismes simplistes.
    Nous sommes effectivement dans un processus intelligent.


  • Eric de Trévarez 26 décembre 2010 10:53

    A lire : Comment 30 ans de libéralisme ont détruit nos sociétés.
    http://blog.syti.net/index.php?article=290


    Maurice Allais était un membre fondateur de la Société du Mont Pélerin. Agé de 99 ans, il prend aujourd’hui position contre l’ultra-libéralisme. Dans « Réalités industrielles », une revue publiée par le ministère des finances, le seul français à avoir reçu le prix Nobel d’économie écrit : « Le libéralisme ne saurait être un laisser faire ». Il dénonce les responsabilités du système né de « la conséquence de la libéralisation inconsidérée du commerce international ». « Nous avons été conduits à l’abîme par des affirmations économiques constamment répétées, mais non prouvées. Par un matraquage incessant, nous étions mis face à des vérités établies, des tabous indiscutés, des préjugés admis sans discussion. Cette doctrine affirmait comme une vérité scientifique un lien entre l’absence de régulation et une allocation optimale des ressources. Au lieu de vérité il y a eu, au contraire, dans tout ceci, une profonde ignorance et une idéologie simplificatrice. (...)

    L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel et j’emploie le mot destruction car il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant des délocalisations, elles-même dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que ceux de l’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne. Un écart de salaire élevé, aussi extrême qu’un rapport de un à six par exemple, n’est pas supportable sur le long terme par les entreprises des pays où le revenu est plus élevé. (...) Cela ne veut pas dire que j’oppose entre elles ces différentes régions, qui me semblent toutes des victimes actuelles ou à venir du libre-échangisme voulu par l’OMC, le FMI et par Bruxelles en ce qui concerne l’Europe. »

    Voir l’article « Maurice Allais flingue le néo-libéralisme dans une revue financée par Bercy »


     A lire sur Agora Vox, « Les mauvaises raisons de la supériorité chinoise »

    Extrait : « Sur la question du déficit commercial, rappelons cette simple donnée : alors que le déficit commercial de l’UE avec la Chine était déjà de 33 milliards d’euros en 1999, il atteignait 7 ans plus tard 131 milliard ? 400 % de hausse ! On trouvait alors le chiffre énorme, impensable, inacceptable... Oui, mais voilà : en 2008, il bondissait à 170 milliards ! Et on sait déjà que le chiffre pour 2010 sera encore pire. (...) La situation est donc claire : dans un marché totalement dérégulé, tel qu’il existe aujourd’hui, il est presque impossible de fabriquer sur le sol européen des produits manufacturés de grande consommation. Seuls les Allemands y parviennent encore, dans certaines conditions et dans certains secteurs. La concurrence des produits chinois est irrésistible. Ce qui est vrai pour l’Europe l’est aussi pour les Etats-Unis, qui offrent sans doute le cas le plus caricatural de cette évolution délétère. La concurrence chinoise nous tue. Toutefois Alain Minc sera content : nous mourrons guéris. »

    A voir, « Le capitalisme depuis 1975 » est un documentaire de Jean Druon (réalisateur de « Alerte à Babylone ») sur la totale victoire idéologique du libéralisme et la façon dont il a pris le pouvoir dans le monde, avec notamment une interviews de Milton Friedman réalisée au Mont Pélerin près de Genève, lors d’une réunion de la société du même nom...



  • Eric de Trévarez 17 décembre 2010 15:12

    Ceux ne sont pas les libertés qui font les civilisations, mais les tabous. La puissance de la pensée grecque n’a eu d’égale que son existence éphémère en tant que civilisation grecque. C’est distillé en homéopathie, après sa disparition qu’elle a fécondé la civilisation occidentale. En allopathie, elle est venue à bout très rapidement d’Athènes et de Rome.

    La pensée grecque, associée à la pensée chrétienne, en tant que dichotomie créatrice, a donné la puissante civilisation dont nous sommes issus.

    On ne se nourrit pas uniquement de crème glacée, dans tous les cas, pas longtemps.

    La frustration est nécessaire au corps et à l’esprit.

    Un monde sans frustration, est un monde puéril, à la façon de Disney land. C’est un monde de décors qui a toujours ses coulisses.

    Il est intéressant de noter, qu’à l’heure où les rêves vacillent, certains tiennent à leurs fantasmes, de façon primaire, comme le font les enfants.



  • Eric de Trévarez 15 décembre 2010 04:48

    Assèchement de la masse monétaire euro pour tenter de l’égaliser au niveau réel de richesse qui est à la baisse dans la zone euro. Spirale de l’effondrement.

    Le montant des créances pourries de la BCE est égal à l’appauvrissement de la zone euro. L’austérité  des budgets est une tentative d’arrêter l’hémorragie, comme l’augmentation éventuelle de capital de la BCE, est autant de monnaie que l’on va sortir de la circulation. La traduction imagée de ces processus est, effectivement, un assèchement de la masse monétaire euro en circulation pour abaisser le niveau réel de richesse de la zone et faire en sorte que la masse monétaire lui corresponde. Il faut donc réduire le pouvoir d’achat des ressortissants de l’UE.

    En contre partie, les excédents chinois correspondent à un transfert de richesses vers la Chine, richesse qui correspond en partie à l’appauvrissement de la zone euro.

    Les véritables créanciers de l’augmentation de capital de la BCE sont en réalité les chinois, peu importe d’ailleurs qu’ils y participent ou pas. Leur pouvoir d’achat international, dans tous les cas, va devenir redoutable !

    Nous sommes bien dans une spirale dangereuse, qui augure de l’effondrement de l’Occident. Les chinois sont aussi les principaux créanciers des USA !

    Une des raisons de cette situation est le différentiel insupportable du coût du travail.
    L’idéologie délétère ne fera qu’accélérer le processus.



  • Eric de Trévarez 25 juillet 2010 18:18

    Il est globalement admis que le concept de réalité commence avec la prise de conscience de la différence des sexes. On peut donc craindre, effectivement, que le neutre dans lequel est en train de s’ancrer l’imaginaire, que j’ai conceptualisé comme le règne de la chose, ne soit effectivement une des causes de l’infantilisation de la société de consommation... Le neutre dissimule une hiérarchisation d’essence féminine qui fait de la société post moderne plutôt une hystérocratie, le terme de phallocratie n’étant plus du tout approprié.

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