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Eric de Trévarez

Recherche en séméiologie et symbolisme. Agrégé d'Economie et Gestion
 
 

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  • Premier article le 04/07/2008
  • Modérateur depuis le 14/01/2009
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Derniers commentaires



  • Eric de Trévarez 22 juillet 2010 02:27
    @ Sylvain Reboul Cependant, vous ne pouvez souligner l’aspect polysémique du symbole sans parler des archétypes que Freud appelait les « résidus archaïques »… La meilleure tentative d’explication m’a toujours semblé se trouver chez Jung qui précise que « l’archétype est une tendance instinctive, comme l’impulsion qui pousse l’oiseau à faire son nid ». Il parle de pulsion physiologique perçue par les sens. Chez l’homme, elle se manifeste par des fantasmes que l’on retrouve globalement semblables malgré les différences de culture.
    Le genre relève de l’archétype malgré les nuances que vous apportez ( votre remarque est une caractéristique du rêve, où le sujet peut être autre que lui-même…)
    L’archétype est accompagné de symboles « éternels » que l’on retrouve aussi avec constance.
    Les rituels sont souvent la combinaison d’un symbole éternel et d’un archétype : c’est le cas par exemple des rituels d’initiation.
    Quand je parle de sens collectif, j’y inclue aussi la dimension de l’archétype et du symbole éternel. Une dimension que vous ignorez. Il me semble que c’est là qu’il faut faire attention avec les symboles et l’on ne peut, non plus, les réduire dans cette dimension.
    La construction religieuse a pour fondation un archétype, sur lequel on retrouve des symboles éternels, et c’est dans un troisième temps qu’intervient ce que vous soulignez.
    Le sentiment du sacré est aussi un archétype, et on ne peut le présenter de façon réductionniste comme un instrument de domination sociale. C’est oublier la dimension principale de l’inconscient humain. J’attribue certains malaises de la société post moderne, à un retour inconscient des limites du sacré sans cesse repoussées.
    Le dogme va plus loin qu’une grille de lecture, il est un alphabet commun à une culture. Il permet une lecture collective, même si le niveau du sens peut varier. Il est nécessaire à la cohésion du groupe. Les communistes avaient des dogmes bâtis sur des archétypes, avec des symboles éternels et des rituels…
     
    Le dogme participe au tabou, il est donc liberticide mais aussi civilisateur.
     
    Les éléments de votre analyse sont vrais, mais seuls, ils sont réducteurs et orientés. Si on se limite à vos hypothèses, on aboutit à une analyse incomplète et typée. Je vous ferez le reproche d’être, disons, dogmatique…
     
     
     


  • Eric de Trévarez 21 juillet 2010 15:34

    @ Sylvain Reboul.
    Je suis entièrement d’accord avec les éléments que vous apportez sur la nature du symbole et l’utilisation religieuse.
    Cependant ce que vous dites est encore plus vrai pour le rêve.
    Le problème que je soulève, est en lien avec l’utilisation, beaucoup plus terre à terre que le consumérisme en fait, dans un contexte qui devient que marchand. Je m’interroge sur le type de société qui en résultera, avec une absence totale d’altérité.



  • Eric de Trévarez 21 juillet 2010 15:19
    Attendez, ne mélangeons pas tout. Vous confondez, l’objectif et le moyen, le style et le courant de pensée. Je pense que vous abordez, vous même, la symbolique dans un contexte très précis et semblez affolé par l’usage que j’en fais, et les conclusions que j’en tire !
     
    1) Cette réflexion s’adresse à un champ vaste, et je n’ai pas la possibilité de trier le publique par niveau. Je rencontre donc les difficultés de ce type de support. Parlez d’ésotérisme, simplement le nommer, revient à se discréditer. C’est ce qui est arrivé à Jung. J’ai donc évité cet écueil. 
     
    2) Je n’ai pas mené une réflexion sur le symbolisme, le symbolisme a été un moyen. Je vous ai parlé du courant de pensée, à la demande de Hiéronymus et sur la nature de mon texte. Il n’était pas opportun de nommer Guénon ! Vous manquez de discernement, ou semblez porter des jugements trop vite...
     
    3) Je cite Freud en raison des attaques récentes dont il a fait l’objet. Je donne une hypothèse sur les raisons cachées de ces attaques. Il est certain que Jung est le grand spécialiste des symboles de la psyché. Cependant après avoir été l’ami de Freud, ils se sont fâchés, pour les raisons que j’ai citées plus haut. Mon texte est fait pour passer, vous m’accorderez un minimum de politique, vous ne semblez pas en manquer vous-même…
     
    Attention, vous m’accusez de n’être pas clair. Voudriez vous que j’aborde ce type de sujet avec le style du rapport administratif ou scientifique ? Traitant le thème de l’hystérocratie, évitez ce type de critique, je ne fais pas de la cuisine rapide, ni du maquillage...
     
    Pour terminer, les jeunes ont des problèmes avec la philosophie, parce qu’ils n’aiment plus lire et qu’ils ont aussi une passivité contraire à la réflexion. Cependant ils ne sont pas les seuls ! C’est un phénomène de société...
     
    Vous avez aussi la possibilité d’écouter le texte.


  • Eric de Trévarez 21 juillet 2010 07:26

    Avec votre profil, l’image associée au texte ne présente pas de difficultés...
    "Le dragon rouge et la femme enveloppée de soleit (Ap 13)



  • Eric de Trévarez 21 juillet 2010 07:15
    Votre question peut en susciter une autre. La forme pour éviter le fond ?
    Dans le texte, j’ai averti que certaines de mes hypothèses étaient génantes...
    Je vais tenter de répondre à votre question avec simplicité (...) sur la construction du texte et apporter par la même occasion un complément d’information sur le courant de pensée à Sylvain Reboul. Votre réaction présente des similitudes avec la sienne... 

    Le symbolisme, courant de pensée et de littérature dont je me suis inspiré pour la réflexion sur le neutre de la chose, tant sur la forme, sur le contenu que la méthodologie, correspondait déjà au XIX siècle, à une réaction contre le matérialisme scientiste, qui en littérature donna le naturalisme. Les accusations contre le naturalisme, furent de ne donner qu’une représentation mécaniste de l’homme et de l’univers, représentation qui se voulait uniquement objective et rationnelle. La suggestion et l’analogie qui sont le propre de l’émotion, du symbole et du langage humain sont alors négligées ou absentes, avec en conséquence une perte de sens, de signifiant, de signifié et finalement d’humanité. Une sècheresse que l’on retrouve maintenant dans le courant rationaliste, qui, par sa rigidité et son scientisme parfois, est en train de faire le lit du trans humanisme et du post humanisme … Pour le Symbolisme, le monde ne se limite pas à son apparence à son approche physique, mathématique ou rationnelle, et le genre est fondamental, en tant que voie mystérieuse de la vie. Le monde demeure en effet mystérieux et se comprend dans des analogies qui dépassent les compartiments des sens et des disciplines. Le monde moderne et post moderne n’a jamais réussi à démentir ces postulats. Seule la science fiction, encouragée par les progrès considérables des sciences de ses dernières années, a alimenté un imaginaire matérialiste et scientiste, dont les plus farouches partisans osent se revendiquer aussi des Lumière. En mathématiques, on appelle cela une projection linéaire, par une droite de régression. En l’occurrence ici le mot régression me semble tout à fait à propos ! 
    Ma touche personnelle a été aussi d’utiliser la symbolique et l’analogie, pour une tentative de sens, de signifiant et de signifié dans une interprétation de l’économie (qui est ma discipline d’origine), dans la forme que nous lui connaissons qui est le consumérisme et tout ce qui va avec. L’abandon du genre, dans un glissement vers le neutre, a été le fil conducteur de ma réflexion, avec une tentative de sens de la marchandise, objet marchand, réductible dans la chose, neutre par excellence, et socle de mon interprétation analogique de l’Hystérocratie..
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