• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Eric de Trévarez

Recherche en séméiologie et symbolisme. Agrégé d'Economie et Gestion
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/07/2008
  • Modérateur depuis le 14/01/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 27 94 486
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 45 35 10
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • Eric de Trévarez 21 juillet 2010 02:17

    L’article pointé par le lien est très intéressant, j’arrive aux mêmes hypothèses par des voies différentes. L’idée est le déclinisme, cependant je ne me prononce pas sur ce point... Mon article n’est qu’une réflexion et je pars de constatations culturelles et économiques
    .
    Concernant Freud, il est le seul à avoir sondé les abîmes de la psyché humaine où rien n’est à l’aplomb, la perpendiculaire inconnue, la ligne droite impossible et j’en passe. Voila pourquoi il gène les cartésiens et les rationalistes qui ne parient que sur des raisonnements, disons, mathématiques...et de la liberté, qui nous ont conduits à l’économie libérale et à la suprématie des marchés, tout cela avec des modèles économiques des plus cartésiens et des logiques marchandes des plus rationnelles et des plus sophistiquées. 
    Débarassée de Freud et de la psychanalyse, la pure raison le sera aussi de ses impuretés...
    L’égo et le corps pourront régner sans la moindre contestation, dans un hédonisme absolu, pour le plus grand profit du marché, qui lui aussi privilégie la forme sur le fond, pour des raisons commerciales évidentes... Le marché sera le pourvoyeur du sens, et le symbole sera une valeur marchande, peut-être côtée en bourse. Le signifiant et le signifié seront une question d’offre et de demande.
    Les modèles économétriques tourneront comme des galaxies autour d’un axe central nommé, Liberté, à la façon des cornes d’abondance.

    L’Homme idéal des lumières sera réalisé, débarassé de tous les esclavages et de tous les obscurantismes (la grande peur irraisonnée des rationalistes), guidé par la pure raison, le marché, et les modèles économétriques !
    Voila le paradigme rationaliste, brossé je vous l’accorde avec ironie.

    Il semblerait cependant qu’l n’y ait pas de civilisation sans interdit...

    J’appréhende donc une seule méthode de nous conduire vers cette destination très rationnelle, c’est effectivement de tout jeter : bébé, eau du bain et bassine. Destination inconnue basée sur la foi rationaliste, dont le crédo s’inscrit dans le courant libertaire...



  • Eric de Trévarez 20 juillet 2010 15:29

    Non je n’idéalise pas le père et la mère, je rappelle simplement qu’ils sont un point de départ important dans mon analyse, et que la distinction entre le père et la mère est basée avant tout sur le genre.
    Je suis par ailleurs d’accord avec vous pour dire que cet ancrage peut prendre différentes formes, et que la seule limite est le sens. La limite au sens est généralement une impossible symbolisation... 



  • Eric de Trévarez 20 juillet 2010 15:16

    La psychanalyse est la seule à analyser nos comportements. Abandonner Freud et Lacan revient à détruire le dernier garde fous contre une prétendue raison pure, si chère au rationalisme.
    La psychanalyse gène parce qu’elle introduit la suspicion dans la Pensée par le biais de nos motivations profondes qui elles n’ont rien de rationnelles...



  • Eric de Trévarez 20 juillet 2010 15:00

    Merci pour votre contribution, la problèmatique du déficit de l’Être est effectivement centrale dans l’approche de l’Homme, et dans ma réflexion. Le marché exploite ce déficit de l’Être, que vous qualifiez d’infini, en proposant le monde infini des avoirs possibles. Le fil conducteur du marché est donc, lui aussi, sans limite. C’est ce qui fait la force du matérialisme et de l’économisme, avec tous les effets délétères que nous connaissons. 
    Le matérialisme’est une régression mentale, dans le monde des objets et des choses. C’est une régression infantile dans le monde palpable.
    L’abandon de l’Être, alors, conduit effectivement au neutre de la chose. 
    Si le genre est important dans l’Être, il est inexistant et sans importance dans l’objet que je caricature par la chose. 



  • Eric de Trévarez 20 juillet 2010 14:34
    Merci pour le compliment sur la forme. Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement… et les mots pour le dire arrivent aisément…
    Vous avez raison un retour aux valeurs républicaines, à travers les lumières, serait un garde fou intelligent.
    La République est basée sur la vertu, il y a déjà, rien que sur ce point, du travail à faire…
    Par compte, je ne cautionne pas l’usurpation des rationalistes sur les lumières.
     
    « l’Univers m’embarrasse et ne puis concevoir que cette horloge existe et n’ait point d’horloger… » Voltaire 
     
    Du symbolisme à l’état pur ! 
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv