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Hervé Nifenecker

Hervé Nifenecker

Hervé Nifenecker
Docteur ès Sciences, Professeur "Climat Energie" à l'UIAD Grenoble, (co)auteur de plusieurs livres dont les plus récents :,"L'énergie de demain:technique, économie, environnement", "L'énergie nucléaire:un choix raisonnable ?" Président fondateur et secrétaire du Conseile Scientifique de "Sauvons le Climat".
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 26/03/2008
  • Modérateur depuis le 04/10/2008
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Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • Hervé Nifenecker Hervé Nifenecker 12 mars 2014 20:36

    Je ne ferais certes pas confiance aux informations données par « Sortir du Nucléaire » dont le fond de commerce est, justement, de démolir le nucléaire. Mon expérience est que, généralement, l’IRSN donne des informations de qualité.
    L’arrêt à froid d’un réacteur signifie que l’eau de refroidissement ne bout plus, alors qu’en fonctionnement elle est à 300 degrés. Mais cela ne signifie pas qu’on peut arrêter le refroidissement. 



  • Hervé Nifenecker Hervé Nifenecker 12 mars 2014 20:24

    Pour ma part, je ne me réjouis pas des difficultés d’une des seules industries qui restent en France. Effectivement, on peut craindre que dans quelques années EDF devra commander ses réacteurs aux Russes ou aux Chinois. Je ne trouve pas cela réjouissant.



  • Hervé Nifenecker Hervé Nifenecker 12 mars 2014 20:20

    Le réacteur BN-600 (puissance 600 MWe) fonctionne très bien depuis 1980
    En construction en Russie BN800 dont 2 ont été commandés par la Chine. Démarrage de BN800 prévu en 2014
    En Chine CEFR (20 MW électrique) démarré en 2010
    En Inde PFTR (500 MW) démarrage prévu en 2014-2015



  • Hervé Nifenecker Hervé Nifenecker 12 mars 2014 18:33

    L’incidence des cancers de la thyroïde augmente dans le monde entier depuis 1980, cad avant Tchernobyl. Autour de Tchernobyl ces cancers ont clairement augmenté (actuellement environ 7000 victimes clairement dues à la catastrophe, les premiers cas ayant été signalés en 2000 par l’AIEA). Ces cancers se sont développés chez des enfants qui étaient âgés de moins de 15 ans au moment de la catastrophe. Ces cancers sont curables à 95% moyennant ablation de la thyroïde et prise de médicaments de substitution aux hormones thyroïdiennes.
    L’augmentation s’est révélée plus forte à l’Ouest de la France qu’à l’Est alors que ce fut l’inverse pour les retombées de Tchernobyl. L’augmentation est assez spectaculaire au Canada qui n’a pas été touché par le « nuage ».
    Dans le cas de la Corse je n’ai pas vraiment suivi la question mais je sais que l’Académie de Médecine a émis de graves doutes sur la qualité de l’étude italienne. De même, l’IRSN n’a pas décelé de corrélation entre l’augmentation de l’incidence des cancers de la thyroïdes en Corse (je pense que cette augmentation est réelle, comme partout ailleurs) et le passage du nuage. Donc, sur ce point, je laisse les experts et la justice trancher.
    Par ailleurs, il y a longtemps qu’il n’y a plus d’iode radioactive à Fukushima. Et mon article concernait une ré-installation dans des terres contaminées, essentiellement au Césium 137



  • Hervé Nifenecker Hervé Nifenecker 12 mars 2014 17:00

    C’est la réaction en chaîne de fission qui est arrêtée. Mais les désintégrations radioactives se poursuivent. Après sa désintégration, un noyau radioactif se transforme en un noyau qui l’est généralement moins jusqu’à ce que l’on arrive soit à des noyaux stables, soit à des noyaux très peu radioactifs parce ce que de période très longue (l’uranium 238, par exemple). C’est pourquoi la production de chaleur due aux désintégrations diminue avec le temps.
    Alors qu’on peut piloter la réaction en chaîne, mais aussi, que celle ci peut s’emballer dans certaines conditions (Tchernobyl), on ne peut guère qu’attendre que « cela se calme » pour la radioactivité.
    Pour les mensonges j’ai suivi heure par heure les informations données par les japonais (et l’IRSN) pendant le catastrophe et je ne crois pas qu’il y ait eu mensonge délibéré. Parfois ils ne comprenaient pas ce qui se passait ou faisaient des hypothèses qui pouvaient s’avérer fausses. Ce n’est pas là que j’ai noté le plus de mensonges, loin de là. Je ne sais pas où vous avez vu que le Japon considérait que la diffusion de toute information était un crime. Avez vous des exemples concrets ?

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