Tout à fait, Ganesha,
Même si je ne « vois » pas exactement la même chose, c’est vrai que cette partie prend aux tripes.C’est difficile de décrire ses sentiments, je dirais que c’est comme un tourbillon qui m’emmène vers le bas. A la fin du second mouvement, je me retrouve comme un apnéiste qui vient de rejoindre la surface.
Toujours chez Beethoven, il y a dans la neuvième un court passage d’une même intensité emotionnelle, mais cette fois qui m’entraine vers le haut, c’est une transition orchestrale d’à peine une minute entre deux parties chorales dans le quatrième mouvement.
Ce n’est pas une opinion originale, mais il faut bien reconnaitre que c’est que Karajan a sublimé le mieux cette force beethovénienne.