Mais le 31 mars 2004, les gendarmes exhumaient la dépouille de leur ancien
collègue qui était transportée à l’Institut médico-légal de Paris. Il ne
faudra que quelques minutes aux médecins légistes pour constater
l’impensable : les deux orifices présents sur le crâne correspondent aux
entrées de deux projectiles, tirés selon deux angles différents. Par
ailleurs des débris de munitions ont été retrouvés à l’intérieur de la
boîte crânienne, ce qui suggère qu’une des deux balles n’est pas
ressortie…
C’est donc une enquête sur un assassinat qui aurait dû être menée.
Qui a tué Christian Jambert ? Pour quelles raisons ? Pourquoi le parquet
et la gendarmerie de l’Yonne ont-ils conclu si vite à un suicide ?