Certes, je n’ai jamais lu ’’l’herbe bleue’’, mais le titre est connu, et pour cause... Quoiqu’il en soit, on voit voit bien que la mise en épingle d’un ouvrage comporte au départ du gore obligatoire, de la souffrance, de l’horreur, tout pour le buzz.
Par contre, à l’époque de la sortie de ’’survivre avec les loups’’, j’écoutais encore Europe 1. B Fixot faisait à l’époque une campagne de pub permanente pour ses ouvrages. Je me souviens avoir été impressionné par cette histoire extraordinaire.
L’écrivain du livre faisait des interviews hallucinantes, où elle racontait qu’elle avait haï les hommes qui avaient tuée sa ’’mère louve’’, mais bon ! trop petite, trop faible, elle avait renoncé la rage au coeur.
C’était bouleversant sérieusement. Mais le jour où j’ai appris que l’auteure elle même, sans doute confondue par ses mensonges grossiers, avait avoué avoir tout inventé, j’en ai gardé une amertume indéfinissable.