Gaspard, « l’ange noir »
Nous avons peut être raison tous les deux à propos de l’art en général.
Indépendamment de la qualité formelle, souvent excellente chez les américains,
on ne peux oublier que le spectateur va investir son imaginaire.
Dans ce sens, celui qui reçoit le message habite l’oeuvre et l’enrichit.
C’est une espèce de magie toute subjective. Certes, il existe les critères
esthétiques, intellectuels, abstraits, culturels, mais le snobisme aussi.
Les effets de modes manquent de sincérité et de profondeur.
Je me souviens avoir fréquenté des étudiants américains à l’uni.
Ils étaient tous musiciens, cette matière enseignée chez eux depuis
les petites classes. En France à l’époque, ça n’existait pas.
L’enseignement de la musique n’était pas obligatoire.
Néanmoins, de l’avis d’amis musiciens confirmés, leur connaissance
de la musique était très technique et très peu artistique.
Pour conclure, je crois que l’expression artistique originale
vient avec l’artiste...bien entendu même américain.
Il ne suffit pas d’apprendre pour incarner l’art dans ses tripes.
C’est un don. Là était mon propos.