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devphil30 devphil30 16 septembre 2015 08:41

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« En effet, selon lui, la construction européenne devait se fonder « sur des réalités », c’est-à-dire sur les États et seulement sur eux. À ses yeux, l’Europe unie devait se résumer à un partenariat franco-allemand ; il aurait dit à ce propos : « L’Europe ? C’est la France et l’Allemagne ; le reste, c’est les légumes ! » Il reste ainsi fidèle à la vision de la France sur l’Allemagne qu’avaient Richelieu ou Jacques Bainville. Dès 1958, il manifeste clairement sa priorité diplomatique en nommant l’ambassadeur de France à Bonn, Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères. Puis, il reçoit le chancelier Adenauer, chez lui, à Colombey, honneur qu’il ne renouvellera jamais pour un autre. La messe solennelle célébrée dans la cathédrale de Reims avec le chancelier, la libération des derniers Allemands condamnés pour crimes de guerre en France sont autant de gestes symboliques qui doivent se conclure par le traité de l’Élysée de janvier 1963, qui scelle la réconciliation entre ce qu’il appelait « les Gaulois et les Germains ».

Le lobbying de Monnet et des Américains auprès des parlementaires allemands parvient néanmoins à neutraliser celui-ci. Le Bundestag, en ratifiant le traité de 1963, le fait précéder d’un préambule replaçant celui-ci dans le cadre de l’Alliance atlantique et réaffirmant la priorité de l’alliance germano-américaine sur le partenariat franco-allemand11.

Le bilan historique de ce duel est nuancé. Les autres États européens font savoir, tout de suite, qu’ils ne veulent pas de ce condominium et qu’ils préfèrent être gouvernés, pour ce qui concerne la sécurité, de loin, par les États-Unis, que de trop près par les deux géants d’Europe, même réconciliés[réf. nécessaire].

Cependant, force est de constater que les principales réalisations concrètes de la construction européenne partent d’un accord préalable franco-allemand : la politique agricole commune, dite PAC, les programmes Ariane ou Airbus, l’euro, qui comme le dit l’un de ses principaux détracteurs, Jean-Pierre Chevènement« constitue la fusion franc-mark », sont la preuve d’une volonté politique qui permet de conserver le soutien des opinions publiques.

Jean Monnet, qui, de son propre aveu, n’a jamais aimé les études, accordait le primat à l’économie et à l’international, qu’il connaissait bien. De Gaulle, imprégné d’une très profonde culture historique, et ayant peu d’expérience dans le domaine économique[réf. nécessaire], privilégiait les relations entre États. »

Un dernier lien à consulter comme médecine pour la psychose

http://www.camh.ca/fr/hospital/health_information/a_z_mental_health_and_add iction_information/psychosis/first_episode_psychosis_information_guide /Pages/fep_treatment.aspx

Philippe 


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