Bonjour, Michel DROUET
Merci pour ce commentaire de soutien. Il va de soi que je suis pleinement d’accord avec les différents points abordés.
Certes, le mouvement de fusion est engagé, mais comme vous le soulignez, il n’est pas assez rapide ni assez contraignant. A cet égard, l’exemple italien de réforme territoriale est intéressant (réduction d’un tiers du nombre des sénateurs, limitation drastique du nombre des régions, réduction à environ 8000 du nombre des communes), mais il nécessite un courage que l’on ne trouve guère en France, Hollande n’étant pas Renzi.
En attendant que, peut-être, des responsables politiques trouvent le courage d’aller plus loin dans la réforme territoriale, des efforts réels de « pédagogie » seraient, comme vous le souhaitez, les bienvenus afin de faire comprendre aux populations l’intérêt de la démarche de fusion des communes. Ici et là, des initiatives, sont bien mises sur pied - c’est notamment le cas dans le Maine-et-Loire - mais elles sont encore trop rares, les élus ayant trop souvent tendance à se replier sur eux-mêmes pour sauvegarder leur écharpe et leur statut social.
Je note que chez moi, à
Dinan (Côtes d’Armor), les
négociations avec Léhon sont assez
avancées, et il est probable que la fusion entre la ville médiévale aux 3
kilomètres de remparts et la petite cité de caractère riche de son abbaye
Saint-Magloire et des vestiges de son château interviendra dans un avenir
proche. L’occasion d’unir non seulement des ressources économiques, mais aussi
un patrimoine historique et architectural très riche. La commune de Léhon n’est
toutefois pas la seule concernée : les communes de Taden et Quévert
pourraient se joindre à cette réforme locale en unissant elles aussi leur
destin administratif à celui de Dinan. Cela va incontestablement dans le sens
de l’intérêt de tous ; encore faut-il en convaincre les élus encore réticents !