@ Et hop !
« Les places de ces villages vont cesser d’être des centres, elles vont devenir désertes, mortes. »
C’est au contraire maintenant que ces places sont mortes ! Dans le cadre d’une fusion, certains villages ont au contraire pu retrouver une animation disparue, du fait de la volonté de répartir sur le nouveau territoire communal des équipements que chaque ancienne commune n’aurait individuellement jamais eu les moyens d’acquérir.
Je ne compare pas les banlieues et les villages pour la bonne raison que je suis issu d’une famille rurale auvergnate et que mes racines sont très largement dans ces petits villages paysans. Qui plus est, plusieurs membres de ma famille (ou de celle de ma femme, originaire, quant à elle, de la Gironde rurale) ont été - ou sont encore - maires ou conseillers municipaux de ces petites ou micro-communes. Je connais donc bien le problème, et ce n’est pas par « suffisance » que je m’exprime, mais en me faisant en quelque sorte le porte-paroles de personnes qui, notamment dans les jeunes générations, se rendent compte qu’il faut savoir vivre avec son temps !