« Tout homme de bonne foi doit se poser cette question. Et la résoudre : ces trois têtes, oui, en quoi ont-elles servi la France ? » »
Elles l’ont servie en cela que l’abolition de la peine de mort redimensionne à la baisse toute l’échelle des peines : on ne peut pas condamner à vingt ans de prison un violeur récidiviste, si l’assassin d’un policier n’en prend que vingt-cinq.
En fait, l’existence de la peine de mort, ne fut-elle jamais prononcée, « allège » toutes les peines qui laissent le criminel en vie et les rend plus facilement prononçables les plus sévères d’entre elles, y compris la vraie perpète.