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bakerstreet bakerstreet 27 janvier 2016 13:02

Je crois que ce sont Fellini et Bunuel qui m’ont éveillé au cinéma, et à un certain esthétisme, et à une certaine réalité sociale. Gamin, nous allions c’était à la fin des années 50, mon premier choc a été de voir les Laurel et Hardy, au cinéma du village. J’en garde le souvenir d’un mélange de rire aux éclats, d’émerveillement, et de peur terrible. Car les enfants prennent tout au premier degré, s’identifient, et la vision de ces deux cloches travaillant de concert à la catastrophe me mettait dans un état épouvantable. Cela préfigurait les deux chocs que je reçu un an ou deux plus tard, car je me souviens très bien avoir vu « la strada », de Fellini en 61 ou 61, et « Los olvidados », de Bunuel à peu près à cette époque, où la télé vous permettait de voir en petit nombre des films qui venaient de sortir. Deux films cruels et immensément poétiques, qui jonglent avec l’esprit du mal, mais curieusement empathique avec les méchants, débordant du peu de nuances habituels. 


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