Je réfléchis : la tristesse, -après la colère, quand celle-ci n’a pas le lieu de s’exprimer pour changer la donne-, que nous apporte le constat, voir le monde tel qu’il est, cette lucidité est-elle dépression ? Mère ou fille de la dépression ?
Que veulent-ils dire : occupé par ailleurs, le nez dans son guidon, la sensibilité hermétique à tout ce qui se passe, juste centré sur ses préoccupations puis ses amours puis ses loisirs, peu enclin à voir son voisin, ce que j’appelle...centrisme, leur est d’une telle évidence que voir autrement est une pathologie.
Quand je parle de ma fatigue qui a éteint la colère, c’est juste que celle-ci n’était qu’impuissance, une sorte de cri stérile qu’il était vain de perpétuer.
Un peu comme il est vain de continuer...
Bonne journée Hector