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philouie 23 avril 2016 11:54

@popov
C’est bien évidement Philouie qui a raison.
L’exclusivisme est une hérésie partagée par bien des humain indépandemnt de leur religion.
Ces Ulémas ne comprennent pas même le sens de la profession de foi islamique « Il n’y a de Dieu que Dieu » alors que le Coran est parfaitement clair :

A chacun de vous Nous avons assigné une Loi et une Voie. Si Dieu l’avait voulu Il aurait fait de vous une seule communauté. Mais Il a voulu vous éprouver dans ce qu’Il vous a donné. Rivalisez entre vous dans les bonnes actions. Vous retournerez tous à Dieu. C’est alors qu’Il vous informera à propos de ce en quoi vous divergiez. » (Coran V : 48).
Tous les croyants, de quelque forme religieuse qu’ils soient, sont appelés au salut : «  Ceux qui croient : les juifs, les chrétiens et les sabéens, quiconque croit en Dieu et au Jour dernier, et fait le bien, n’éprouveront plus aucune crainte, et ils ne seront pas affligés. » (Coran II : 62)

« L’éléphant se trouvait dans une maison obscure : quelques hindous l’avaient amené pour l’exhiber.

Afin de le voir, plusieurs personnes entraient, une par une, dans l’obscurité.

Étant donné qu’on ne pouvait le voir avec les yeux, chacun le tâtait dans le noir, avec la paume de la main.

La main de l’un se posa sur sa trompe ; il dit : « Cette créature est comme un tuyau d’eau. »

La main d’un autre toucha son oreille : elle lui parut semblable à un éventail.

Un autre, ayant saisi sa jambe, déclara : « Je trouve que la forme de l’éléphant est celle d’un pilier. »

Un autre posa posa la main sur son dos et dit : « En vérité, cet éléphant est comme un trône. »

De même, chaque fois que quelqu’un entendait une description de l’éléphant, il la comprenait d’après la partie qu’il avait touchée. Selon l’endroit vu, leurs affirmations différaient ; un homme l’appelait Dal, un autre Alif.

Si chacun d’eux avait tenu une chandelle dans sa main, la différence aurait disparu de leurs paroles.

L’œil de la perception sensorielle est seulement comme la paume de la main : la paume n’était pas en mesure d’atteindre la totalité (de l’éléphant).

L’oeil de la Mer est une chose, l’écume en est une autre ; laisse là l’écume et regarde avec l’oeil de la Mer.

Jour et nuit, se meuvent les flocons de l’écume qui proviennent de la Mer ; tu vois l’écume, non la Mer. Que c’est étrange !

Nous nous heurtons les uns contre les autres, comme des barques ; nos yeux sont aveuglés, bien que nous nous trouvions dans l’eau claire.

O toi qui t’es endormi dnas le bateau du corps, tu as vu l’eau : contemple l’Eau de l’eau.

L’eau a une Eau qui la pousse, l’esprit a un Esprit qui l’appelle. »

Mathnawî, III, 1270 s

« L’éléphant se trouvait dans une maison obscure : quelques hindous l’avaient amené pour l’exhiber.

Afin de le voir, plusieurs personnes entraient, une par une, dans l’obscurité.

Étant donné qu’on ne pouvait le voir avec les yeux, chacun le tâtait dans le noir, avec la paume de la main.

La main de l’un se posa sur sa trompe ; il dit : « Cette créature est comme un tuyau d’eau. »

La main d’un autre toucha son oreille : elle lui parut semblable à un éventail.

Un autre, ayant saisi sa jambe, déclara : « Je trouve que la forme de l’éléphant est celle d’un pilier. »

Un autre posa posa la main sur son dos et dit : « En vérité, cet éléphant est comme un trône. »

De même, chaque fois que quelqu’un entendait une description de l’éléphant, il la comprenait d’après la partie qu’il avait touchée. Selon l’endroit vu, leurs affirmations différaient ; un homme l’appelait Dal, un autre Alif.

Si chacun d’eux avait tenu une chandelle dans sa main, la différence aurait disparu de leurs paroles.

L’œil de la perception sensorielle est seulement comme la paume de la main : la paume n’était pas en mesure d’atteindre la totalité (de l’éléphant).

L’oeil de la Mer est une chose, l’écume en est une autre ; laisse là l’écume et regarde avec l’oeil de la Mer.

Jour et nuit, se meuvent les flocons de l’écume qui proviennent de la Mer ; tu vois l’écume, non la Mer. Que c’est étrange !

Nous nous heurtons les uns contre les autres, comme des barques ; nos yeux sont aveuglés, bien que nous nous trouvions dans l’eau claire.

O toi qui t’es endormi dnas le bateau du corps, tu as vu l’eau : contemple l’Eau de l’eau.

L’eau a une Eau qui la pousse, l’esprit a un Esprit qui l’appelle. »

 Rumi Mathnawî, III, 1270 s


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