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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 9 novembre 2016 14:16

@alinea

Bonjour,

Le Président de la république américaine jouit de pouvoirs très vastes, par exemple, une influence directe et certaine sur le Congrès. La présidence de la République aux USA est surnommée : « la troisième chambre du Congrès », la séparation des pouvoirs aux US n’étant qu’une aimable plaisanterie. Tous les Présidents tentent de peser de tout leur poids sur les lois votées au Congrès. Surtout si le Congrès rassemble une majorité de son parti.

Mais pas que cela, et c’est une singularité américaine, selon la Constitution des pères fondateurs, il est également Premier Ministre. C’est lui donc qui nomme les membres du Gouvernement et a tout pouvoir de les démissionner s’il lui chante.

 Militairement, il est aussi chef des Armées, donc de l’OTAN, comme l’était Obama, et c’est son rôle également de « déclencher » soit un conflit armé, soit un conflit nucléaire avec bien sûr l’accord du Congrès..... sur lequel il pèse de tout son poids.

Il dirige également les « Affaires étrangères », il négocie les traités internationaux, il reconnaît ou non les pays de la planète, c’est lui encore qui établit les tarifs des droits de douane, les traités commerciaux, en matière de politique étrangère des USA, il dispose de pouvoir extrêmement étendus qui feraient pâlir de jalousie n’importe quel « dictateur ».

En 1948, Truman se plaisait à dire : « La Politique étrangère des USA, c’est Moi ! »

Mais à ces rôles politiques, se rajoutent le rôle symbolique auquel tous les présidents se sont jusqu’à présent prêtés avec gravité, car très chère à la nation américaine, comme de donner chaque année le 1er dollar à la Croix-Rouge, rouler le premier oeuf de Pâque dans les jardins de la Maison Blanche, comme de découper la dinde pour le Thanks Giving Day, cérémonie importante, et venir partout visiter les citoyens américains à travers le pays.

Mais depuis quelques années, on a pu constater une tentative de « mise au pas » des lobbyistes à la Maison Blanche, ce qui a peut-être faussé les bonnes intentions de Obama et sa politique internationale.

Mais, vu la personnalité du nouvel élu et son côté taureau dans l’arène, bardé de ces pouvoirs discrétionnaires, peut-être, qui sait, nous n’en savons rien, Trump aura une gouvernance de rupture de style et de projet, totalement opposée d’avec celle de Obama. IL faut compter avec la personnalité de l’homme assurément.


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