• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Christian Labrune Christian Labrune 8 janvier 2017 21:05

ils essayeront tous de demander l’asile politique aux pays occidentaux prétextant qu’ils sont en danger de mort dans leur pays d’origine.

@zak5

Je ne suis pas juriste et je n’entrerai pas dans les détails, mais il suffit d’un peu de bon sens pour voir que vous écrivez des choses qui n’ont aucun sens. Quand il est avéré qu’on a rejoint l’Etat coranique et que, revenant en France, on est arrêté à la frontière, l’incarcération est immédiate et l’individu sera jugé, condamné à plusieurs années d’emprisonnement. C’est déjà arrivé.

Par conséquent, il est tout à fait exclu que ces fugitifs ou même ces « repentis » de l’Etat coranique puissent jamais demander l’asile politique en raison des représailles qu’ils pourraient encourir de la part du Califat. S’il s’agissait de djihadistes étrangers, tunisiens par exemple, puisque c’est de la Tunisie qu’il est question ici, vous pensez bien que les services du renseignement des différents pays sont suffisamment capables de coopérer pour que le Ministère de l’Intérieur français soit immédiatement averti de la qualité particulière du demandeur d’un asile politique. Un cafouillage est évidemment toujours possible, mais dans la plupart des cas, la situation que vous évoquez est totalement impossible.

La meilleure solution, c’est triste à dire, mais c’est quand même que ces individus coupables de crimes contre l’humanité ne retrouvent jamais leur terre d’origine. Il y a un droit de la guerre qu’observent, du moins théoriquement, la plupart des armées : quand on a fait des prisonniers, on les traite humainement, on ne cible pas non plus les populations civiles, même s’il y a toujours des dégâts collatéraux qui font l’horreur de la plupart des conflits.

L’Etat coranique n’a jamais observé ces principes : il ne fait pas de prisonniers, il massacre (tentative de génocide des Yézidis), viole les femmes et les réduit en esclavage. Il décapite des journallistes, ou le directeur d’un musée à Palmyre, il égorge des Coptes, fusille des groupes de dizaines de prisonniers, etc. C’est la barbarie la plus abjecte, et la logique des « droits de l’homme » ne s’applique plus concernant des gens qui ont radicalement abdiqué leur humanité et se sont comportés comme des bêtes féroces.

J’ai toujours été extrêmement opposé à la peine de mort : je ne conçois pas qu’un magistrat, après le déjeuner, le café et les liqueurs, puisse décider froidement qu’un individu sera exécuté tel jour à telle heure. Mais vous remarquerez que le plus souvent, quand les terroristes sont pris sur le fait, on ne s’embarrasse plus nulle part de stratégie policière, on les fusille désormais dans le feu de l’action. C’est admis et peut-être même encouragé par une hiérarchie qui couvre systématiquement les exécutants. J’avoue que je n’ai rien contre le fait qu’on ait pu exécuter un Mehra ou les Kouachi, 
Il y aura des massacres de djihadistes à Mossoul et à Raqqa, mais je ne pleurerai pas sur leur sort. C’est eux ou c’est nous, et si on n’y met pas bon ordre, ce sera nous. Par conséquent : à la guerre comme à la guerre.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès