@Séraphin Lampion
« "En
ce moment, nous sommes 13, pour sept nationalités différentes", comptabilise Vladimir Martus. Parmi les
matelots, des Russes, forcément, mais aussi un Danois, un
Lituanien, un Estonien, Thibault le Français. Et puis, l’une des
dernières arrivées,
une Ukrainienne, Ulyana, 30 ans. Elle ne parle que très peu l’anglais,
apprend le Français sur le bateau, « mais c’est difficile ». C’est donc une autre ukrainienne, Valeriia, jeune fille au
pair depuis septembre à La Rochelle, qui fait l’intermédiaire. «
Le capitaine Vladimitr Maltus est russe, "oui mais
je suis moitié/moitié, mon père est ukrainien. Surtout, j’ai
quitté définitivement la Russie il y a treize ans, parce que je ne suis pas en
accord avec la politique de mon pays". Depuis, le capitaine ne quitte quasiment jamais
son gouvernail, il navigue dans les mers du monde entier, dans une sorte de micro-communauté, » "qui, je
pense, est un modèle pour l’Europe." »