• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Enki Enki 17 octobre 2023 09:46

@Jean Keim

Le mécanisme, comme je l’ai mentionné, c’est le triangle de Karpman, aux rapports toujours ambivalents, permutatifs et conflictuels (voir wiki au besoin).

Si on part de la France, depuis les années 80 environ, en tant que Français, marqués à la culotte de culture chrétienne, soit vous prenez fait et cause pour les immigrés musulmans, victimes du colonialisme passé, contre les juifs qui dévitalisent la nation productive avec la finance et le commerce. Soit vous défendez les juifs supérieurement intelligents, contributeurs en sciences et arts des civilisations, contre les immigrés violents, mal dégrossis, barbares. Ce rapport à trois, a commencé dans la tête des gens, en psychologie collective (y compris politique), avec l’attentat de la rue des Rosiers. 

Le pacte du Quincy est un exemple intéressant de rapport difficile : c’était un super deal « gagnant-gagnant » pour la Saoudie comme pour les Etats-Unis. Mais c’était une alliance tactique, pas stratégique, entre deux pays de cultures non miscibles à partir de religions devenues antagonistes. Les rapports ont toujours été compliqués entre eux, avec des dégâts. Washington a toujours voulu arrimer la Saoudie à Israël pour son monde unipolaire. La Saoudie qui veut installer la oumma mondiale, finance des attentats, y compris ceux du 11 septembre 2001,

pour avancer l’Islam, que Washington met sous le tapis pour garder son pétrodollar.

Dans l’histoire longue, les habitants des royaumes de Juda et Israël détruits par Nabuchodonosor se sont fait un bouquin pour se donner une raison commune à un peuple à exister, à défaut d’un territoire perdu. dieu n’était plus un moyen d’explication aux lois du cosmos, mais un moyen de croyance en un monde meilleur, même dans un ailleurs. 
Jésus a produit des enseignements de sagesse, comme un Gautama, un Lao Tzeu ou un Gandhi, mais inscrit dans une croyance invérifiable. La sagesse spirituelle consiste à comprendre les lois de la nature et du cosmos pour s’y inscrire et éviter les pièges de l’existence (en mots plus contemporains : savoir faire la part entre le chaos qui entretient la profusion nécessaire et la néguentropie permettant de stabiliser des constructions). La croyance consiste à miser sa vie terrestre pour une meilleure vie dans un outre monde.
Le christianisme a permis politiquement de stabiliser des communauté humaines, y compris sur toute l’Europe (Saint Empire de Charlemagne et déjà les empires Romain et Byzantin) avec un clergé fort prenant en charge la spiritualité collective à la place des cultures locales.
Avec Mahomet, la divinité de croyance est devenu un impératif même à coups de sabre, qui a généré les conquêtes fulgurantes jusqu’au Sud de la France à l’Est et l’Inde à l’Ouest.

En guise de construction spirituelle, la croyance a pris la place de la culture, d’émanation territoriale avec le peuple qui en vit, en trois étapes, religions et modes opératoires différents qui s’entrechoquent.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès