On attend la suite...
Dans le même genre, il y a les
« faux-amis » qui deviennent envahissants et pénibles quand
l’influence anglo-américaine vient changer le sens des mots qui
existent dans notre lexique ou quand la similarité produit des
contresens.
Par exemple, « to support »
signifie « soutenir » et non pas « supporter » au
sens d’endurer, subir. On ne « supporte » pas un club de foot
quand on est son « supporter », on la soutient.
Autre exemple, « desperate » ne
signifie pas « désespéré » comme on le trouve trop souvent
dans des traductions littérales qui induisent les lecteurs en
erreur, alors que ce mot signifie « prêt à tout » (comme
les « desperados » du far-west sans foi ni loi). Les
ménagères du feuilleton ne sont pas désespérées : elles feraient
n’importe quoi pour échapper à l’ennui.
J’arrête. Il y en a tant. Mais ces
deux-là m’énervent.