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Eric F Eric F 26 janvier 18:53

Dans un pays en guerre, il n’y a pas d’information sur la guerre, mais de la propagande, c’est systématique. Le discours vise à galvaniser les combattants et l’« arrière » en exaltant la gloire nationale et en diabolisant l’ennemi. L’ennemi n’est pas seulement l’armée adverse, mais l’ensemble du pays, ses dirigeants et le peuple supposé les soutenir.
C’est donc ainsi qu’il faut lire l’article du magazine ukrainien mentionné.

Du reste on a le même discours en face.

L’utilisation du terme ’’génocide’’ est désormais incontournable, il y a eu celui attribué aux forces ukrainiennes dans le Donbass, il a eu celui attribué aux forces russes à Boutcha. Mais il y a dix fois plus de morts civils par Jour à Gaza pour 2 millions d’habitants que dans le conflit ukrainien pour 30 millions. Dans la guerre d’ Ukraine il y a des dérapages, des rétorsions, des tirs mal ajustés, mais pas de massacre de masse délibéré.

Concernant la responsabilité de nos gouvernants et des journalistes relayant la position officielle sur le ’’soutien à l’Ukraine jusqu’à sa victoire’’, quelle est la part de réelle conviction entretenue en milieu fermé, de discours obligé pour ne pas lâcher ceux envers qui un engagement a été pris (même sans véritable espoir de réussite), ou de pur cynisme pour d’autres intérêts ? Je pense que le second cas est le plus fréquent, sous la pression d’influenceurs du troisième type (affairistes, hégémonistes...).


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