L’obscurité des temps actuels provent notamment de la propension à l’agressivité, l’absence d’écoute de l’autre, le repli sur l’identité vue comme un atout dans une lutte sans fin des uns contre les autres.
Ce que j’appelle « turbo-capitalisme » a engendré un monstre socio-sociétal où chacun se croit en consurrence exacerbée avec l’autre et veut à tout prix l’emporter sur le marché de l’être.
Mais être, justement, ne peut se référer à un marché, mais à un échange, une écoute, un sentiment, vis-à-vis de l’autre.
Non plus être pour soi, mais être avec l’autre, en compréhension réciproque.
Quant aux idées, on n’échange plus, on invective. Dans ce cas, inutile d’essayer de progresser.
Voilà où on en est et on obtient un président qui pour faire oublier un désastre personnel fuit par le désastre global et prône la fin de l’humanité pour éviter sa propre fin.
C’est à la fois tragique et comique.
La fin de l’humanité sera-t-elle due à un geste stupide de dirigeants stupides ?