• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


xa 14 janvier 2008 18:53

Je pense que vous n’avez pas saisi le commentaire.

Pour qu’il y ait diffamation il faut que les faits allégués soit réels, portant atteinte à l’honneur de la personne visée, rapporté de manière trompeuse (hors contexte) et sans bonne foi.

Comme vous l’avez si bien précisé, on ne se confie pas à un journaliste sans être conscient du problème. Surtout lorsque l’on cotoie les milieux politiques et journalistiques depuis longtemps. Et ce seul argument aurait faire cesser la procédure.

On rappelle alors que c’est à l’accusation d’apporter la preuve de la diffamation, et qu’ensuite seulement le journaliste se défend en apportant ses propres preuves. Mais pouvait elle amener des éléments sérieux pouvant laisser planer le doute ? Sans ces éléments, le juge aurait débouté la plaignante qui "n’apporte pas de preuves suffisantes alléguant les propos diffamatoires" (pour reprendre la formule habituelle).

On pourrait aussi se poser la question de la plainte pour procédure abusive qui aurait pû en résulter.

 

La voie civile, elle, est ouverte par la divulgation des faits, sans le consentement de l’intéressé, donc une atteinte potentielle à sa vie privée. A nouveau, problème : peut on se défendre correctement d’une violation de sa vie privée lorsque l’on raconte celle-ci volontairement à un journaliste, en étant conscient de la divulgation probable de celle-ci ? A nouveau encore, ce seul fait peut entrainer l’abandon de la procédure, la plaignante, avertie par ses avocats, risquant d’être condamné aux dépens, avec éventuellement des DI pour procédure abusive.

 

 

Mais que vient faitre l’ordre public ici ????

Jusqu’à preuve du contraire, ce livre ne met pas en danger les libertés de chacun. Le conflit ne concerne pas un journaliste contre la nation, contre le peuple. Ce n’est pas un conflit entre deux personnes privées, mais enfreignant des règles d’ordre public (genre un bar qui décide de passer de la musique à fond dans la rue, ce qui est un trouble à l’ordre public). Comment justifieriez vous un trouble à l’ordre public ????????

 

Comme l’interlocuteur précédant le disant, vous avez ignoré des aspects des procédures judiciaires. Contrairement à ce que l’on voit dans les séries, on ne peut pas "attaquer en justice" n’importe qui sur n’importe quel accusation sans disposer d’un certain nombre d’éléments Sous peine de devenir l’arroseur arrosé.

 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès