La seule chose qu’elle a réussi à Lille, c’est à faire semblant d’être là. Pendant toutes ces années, elle a passé beaucoup plus de temps à Paris dans les salons mondains qu’à Lille dans sa mairie. Ce n’est que lorsqu’elle a perdu sa circonscription de député, qu’elle a pris peur de perdre Lille dans la foulée, qu’elle s’est décidée à bosser la proximité. Et vu le contexte national, la faiblesse du candidat de droite en face, et l’abstention massive à ces élections, elle est passée sans coup férir.
Mais c’est le problème des politiques. A la moindre victoire, ils prennent le melon. Tout le monde leur dit "C’est formidable, c’est fantastique" et ils le croient. Donc ça y est, Martine est entrée dans la danse pour devenir calife à la place du calife, dans un élan d’égo qui rappelle ses "meilleures" années.
La machine à perdre du PS est à nouveau en marche, et à plein régime...