Les contemporains de Goya, dans leur grande majorité, éprouvaient la même répugnance que celle que vous décretez devant les toiles de Picasso. Vous nous rejetez sans discernement dans la cohorte des idolâtres de l’art contemporain ( ce serait plus l’art moderne si vous le permettez) alors que ( en tous cas pour ma part ) c’est parce que j’ai été ému au contact de la peinture " ancienne" que la qualité de la peinture de Picasso m’apparait comme évidente.
Facile de nous envoyer à la figure les chefs d’oeuvres, comme argument d’autorité, à l’évidence nous aimons les mêmes, vous n’aimez pas ce que Picasso en a fait, moi si.
Quand à la fin, assimiler les admirateurs de sa peinture à des "escrocs libéralistes, ennemis de l’état" cela ressemble douloureusement à la pire prose stalinienne, du temps où Picasso fut exclut par la direction du PC .( pour un dessin trop réaliste de Staline).