Le problème est que le peuple, dans son immense majorité, n’a pas d’esprit critique. Cet état n’est pas de sa responsabilité, c’est la résultante d’une soumission aux valeurs capitalistes et d’un défaut d’instruction. Il y a longtemps que la politique profite de ce problème et n’utilise plus qu’un seul discours, la démagogie. La maigre partie du peuple insensible à ce langage n’aura jamais aucune influence politique.
Quand à la contestation naturelle, elle pourrait apprendre de ses erreurs s’il n’y avait le temps et l’oubli. Les présidentielles n’ont lieu que tout les cinq ans, autrefois tout les sept. Le temps qu’une génération comprenne le grand manège politique, une nouvelle arrive, aussi innocente que la précédente...