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Naja Naja 11 août 2009 11:37

Duralex (Xa ?),

Comme cela vous a été expliqué dans le texte initial (après j’arrête la pollution de ce débat, qui est pour sa part terminé), personne ne demande une quelconque rétroaction.
Vous avez répondu à cette précision par la moquerie en rappelant qu’un allongement de délai de prescription (imprescribilité comprise, donc) s’applique à tous les faits non prescrits au moment du passage de la loi, et qu’un ce sens il est rétroactif.
Ce n’est pas la première fois que vous donnez à constater votre mauvaise foi. Je ne doute pas un seul instant que vous ayez parfaitement conscience qu’il ne s’agit pas ici de rétroaction, puisqu’une fois tel ou tel fait prescrit, il l’est à jamais, qu’importe les modifications de la loi à ce propos. Sans doute avez-vous cru opportun de profiter de la confusion qui peut naitre chez le lecteur, dans la mesure où un délai est relatif au passé ?
Bref. Soit les faits concernant mes « amis », comme vous dites, ou moi sont prescrits et personne ne demande à ce qu’ils ne le soient plus, comme l’auteur l’avait précisé. Soit ils ne le sont pas (c’est mon cas) et il ne s’agit donc pas non plus de vouloir changer la loi pour soi.
D’où il ressort qu’à nouveau, votre interprétation - tournée une fois de plus en attaque personnelle - est fallacieuse.

Pour le reste... les citoyens ayant été victimes ne sont pas des citoyens ? Faire valoir leur point de vue n’est pas légitime ? Ils devraient masquer leur expérience ?
Désolée, je ne trouve pas cela très honnête. Mon avis sur l’imprescribilité se fonde aussi sur mon expérience du déni et de l’amnésie post traumatique, sur la connaissance de l’absence d’amendement spontané de mes agresseurs.
Alors je prends sur moi de le dire et d’expliquer à mes concitoyens de quoi il retourne dans ce que vous concevez comme un choix conscient (ne pas porter plainte dans le délai imparti) et qui peut ne pas en être un.
Je pars du du principe que tout le monde n’a pas conscience de ces aspects là du problème et que rien ne vaut l’information pour casser les préjugés.

Vous, vous ne voulez rien en savoir, car il vous importe davantage de vous réfugiez loin de cette réalité, dans votre tour d’ivoire de juriste tout puissant, pense-t-il. Fort bien. Je n’ai jamais cherché à vous convaincre, encore moins à gagner votre estime d’aristocrate méprisant.
En revanche, vous m’aidez à affiner mes raisonnements, à creuser les objections de principes comme les vôtres et en ce sens, vous enrichissez ma réflexion sur le déni collectif.

Savez-vous que ce sont, en bonne partie, les gens qui comme vous vocifèrent « ta gueule » qui m’incitent à prendre ainsi la parole ?


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