Salut Candide,

 Difficile de comprendre un américain par un français. Presque aussi difficile qu’un chinois pourrait l’être.
 Le pragmatisme, j’ai très bien connu, cela n’a rien à voir avec l’esprit de ce côté de l’Atlantique.
 Le Go To Market, un jour, le lendemain, on tourne à 180° la politique.

 Avoir un emploi est une clé, peut-être, mais c’est encore mieux de réussir. Peu importe le moyen d’y arriver. L’âge n’a pas vraiment d’importance. Comme les fonds de pensions avaient subi une chute, on continue dans une autre profession pour trouver un complément.

Laisser filer la monnaie par rapport à l’euro. Ici, on se pose la question du comment la famauese inflation va nous avoir ou nous sauver. On s’en fout aux USA, on investit.
Une société ne va pas bien, on va chercher un GM dans un autre secteur, on n’est pas regardant que cela ressemble avec le « core business ». On agit sur la renommée de la réussite.
Pas de voiture française, évidemment. Ce sont les japonaises qui ont fait leur preuve et qui ont le meilleur rapport prix-performance. Les « importés » sont les voitures du côté « luxe ». On aime aussi le bling-bling.
« Proud to be American », of course, always on all teeshirts.
 La relocalisation, oui, absolument après les échecs de la délocalisation. Le problème sera de récupérer les billes quand on s’est mis les menottes au mains. Aucun GM américain n’oserait annoncer qu’il s’est trompé s’il n’est pas déjà avec un pied hors du grand jeu avec un autre contrat signé.
La crise est partie des USA, elle devra se réduire par le même goulot d’étranglement. Obama sait qu’il doit composer avec le reste du monde. Fini l’âge de l’or noir et de la pollution à bon marché. Ca c’est nouveau. Les Européens fragilisés, Ok. J’en ai parlé, je ne recommencerai pas. Toujours en construction. Le 21ème siècle, le siècle de l’Asie.  
Vous parlez de la France comme seul pays de l’Europe, là, est probablement l’erreur principale de votre article.