Ni extasié, ni thuriféraire. Je ne connaissais même pas Boltanski.
La Shoah n’est qu’une interprétation beaucoup trop restrictive. Boltanski parlait aussi des victimes du tremblement de terre à Haïti ou encore des SDF morts de froid. Cette expo ne parle pas d’événements exceptionnels, mais simplement de la mort, qu’elle soit ordinaire ou non, et chaque humain est devant elle dans la même humilité.
Quant aux vêtements, justement, ils seront recyclés et serviront à ceux qui en auront besoin.
Et comme je l’indique dans l’article, ce type d’expo se juge sur place. On peut croire à de l’imposture si on ne ressent rien, mais est-ce vraiment le cas ? les émotions ne sont pas vraiment contrôlées et tout, dans cette installation, les incite.
Cordialement.