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marie (---.---.114.15) 27 février 2006 00:19

Les modes de financement de la protection sociale sont des conséquences de choix idéologiques et la notion de modernisme ou d’archaïsme qui semble prévaloir pour certains n’est qu’un leurre politique. Le libéralisme dur est l’idéologie capitaliste la plus ancienne (celle de Germinal, de la crise de 29, ...)

Quelques questions essentielles (et basiques dans le système libéral) :

Le travail est-il une marchandise ?

si oui, selon la théorie l’offre et la demande doivent s’équilibrer (on n’a jamais su quand, mais passons) à un certain niveau de prix. Ce prix minimum a été défini comme étant celui qui permet de reconstituer la « force de travail ».

Qu’inclue la force de travail et où (quand) commence t-elle ?

L’instruction, la formation, la santé, la culture, la sécurité, font-ils partie de la « reconstitution de la force de travail » ou seulement le logement et la nourriture ? ou question subsidiaire comment financer la production, la reproduction et la conservation du travail.

1ère solution : en vendant le travail sur - le marché du travail et donc ces facteurs sont partie intégrante du coût du travail (c.a.d. du salaire) et c’est à l’acheteur de travail de le payer (employeur).

2ème solution : ces facteurs sont indépendants du marché du travail mais sont considérés comme indispensables à la collectivité et aux besoins des entreprises et financées par l’impôt.

3ème solution : ces facteurs sont considérés nécessaires par la collectivité mais ne le sont pas aux besoins des entreprises qui peuvent aller chercher ailleurs des travailleurs formés. La plupart des actifs seront « responsabilisés » et prendront en charge personnellement les charges de reproduction de la force de travail (santé, éducation et formation des générations suivantes, etc.) et on aura un financement collectif sous condition réservé aux catégories qui ne peuvent pas faire face (système de l’assistance assortie de la nécessaire mauvaise conscience du bénéficiare).

Dans tous les cas, ce sont des choix et non des conséquences pseudo naturelles d’un ordre économique quasi divin.


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